Utilisateur:GaëlleC13/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Valérie Verdier[modifier | modifier le code]

Valérie Verdier, née le 08 septembre 1961 à Neuilly sur Seine (France), est Docteur en sciences végétales de l'Université Paris-Sud (1988). Elle est Présidente-directrice générale de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) depuis le 12 février 2020.[1][2]

Biographie[modifier | modifier le code]

Valérie Verdier
Description de l'image Valerie verdier.jpg.

Naissance (62 ans)
Neuilly sur Seine (France)
Nationalité française
Domaines Phytopathologie
Institutions IRD
Diplôme Docteur en sciences végétales de l'Université Paris-Sud (1988)
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur

Après avoir obtenu son doctorat en phytopathologie en 1988 à l'Université de Paris Sud, Valérie Verdier débute sa carrière à l'IRD dans les années 80. Sa carrière académique prend immédiatement une dimension internationale. Elle part en affectation en Afrique centrale, puis en Afrique de l'Ouest. Entre 1995 et 2001, elle est membre associé du CIAT (International Center for Tropical Agriculture, Cali, Colombie), l’un des 15 centres du CGIAR, le plus grand partenariat international d’organismes de recherche agricole pour le développement. En 2010, elle reçoit la bourse Marie Curie de la Commission européenne ; elle conduit un projet visant à découvrir les gènes de résistance du riz aux maladies bactériennes en tant que chercheuse invitée à la School of Global Environment Sustainability, de l’Université d’État du Colorado, aux États-Unis. Elle devient professeure associée de cette même université en 2015 et le restera jusqu’à sa prise de fonction en tant que PDG de l’IRD. Elle est actuellement scientifique affiliée à ILRI-BecA (Kenya) et experte associée à l'Anses (France).  

Au fil des années, elle a construit des réseaux de collaboration durables entre les bactériologistes des plantes en Europe, en Afrique, en Chine et dans les Amériques. Elle a également maintenu un partenariat solide avec des centres nationaux et universitaires dans les pays en développement, ainsi qu'avec des centres CGIAR (CIAT, IRRI, AfricaRice), des universités américaines (Cornell University, UC Davis, University of Arkansas, Colorado State University). Enfin, elle a formé de nombreux jeunes pathologistes des pays en développement au contrôle des maladies du manioc et du riz.

Directrice de recherche à l’IRD, Valérie Verdier était, jusqu’à sa nomination au poste de PDG de l'IRD, directrice de l'Unité mixte de recherche Interactions plantes micro-organismes environnement (IPME) et avait la responsabilité de l’un des cinq départements scientifiques de l’IRD : le département Écologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux (ECOBIO), qui regroupe 12 unités de recherche et 287 membres permanents. Elle apportait ainsi un cadrage stratégique à la politique scientifique de l’Institut, au service d’un développement durable et d’un partenariat équitable avec les chercheurs et institutions de recherche des pays du Sud. Référente scientifique auprès de la délégation de l’IRD en Occitanie, attentive au dialogue avec les tutelles ainsi qu’avec l’ensemble des partenaires scientifiques et institutionnels, elle a représenté l’IRD dans les instances de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), de l’I-Site Muse et de l’Alliance internationale Phytobiome.

Valérie Verdier étudie les interactions entre les bactéries phytopathogènes et les plantes tropicales, dont la compréhension est un enjeu crucial pour la sécurité alimentaire. Elle est reconnue pour ses contributions à la compréhension des mécanismes par lesquels les bactéries causent des maladies notamment au manioc et au riz, et aux approches développées pour leur contrôle. Elle a publié plus de 100 articles scientifiques dans le domaine de la phytopathologie. La plupart d'entre eux ont été co-écrits avec ses collaborateurs en Afrique et en Amérique. Sa carrière a été récompensée à de nombreuses reprises. Elle a notamment été lauréate du prix du service international de l'American Phytopathology Society (APS) en 2014. En août 2020, l’APS a distingué Valérie Verdier pour sa contribution scientifique majeure dans le champ de la santé du végétal.

Prises de position pendant la crise sanitaire de la Covid-19[modifier | modifier le code]

Le 17 avril 2020, Valérie Verdier est cosignataire d’une tribune parue dans le journal Le Monde[3] à propos de la pandémie de la Covid-19[3]. Dans celle-ci, 16 dirigeants d’organismes scientifiques soulignent que le déclin de la biodiversité accélérant l’émergence de virus dangereux pour les populations humaines augmente les risques de transmission des pathogènes et l’émergence des maladies associées.

Au fil des mois suivants, la PDG de l’IRD va plaider pour une science de la durabilité [4][5]. « Elle se caractérise par le fait que ses problématiques de recherche trouvent d’abord leur source dans la confrontation aux problèmes du monde réel, plutôt que dans la dynamique propre des disciplines scientifiques qu’elle mobilise. » Valérie Verdier défend notamment que cette science favorise des savoirs transdisciplinaires, co-construits entre les scientifiques et les acteurs de la société. Dans le contexte de pandémie Covid-19 que connaît la planète depuis janvier 2020, elle souligne notamment que cette approche est essentielle pour mieux comprendre la complexité du monde moderne, conseiller les politiques publiques et trouver des solutions plus globales aux défis économiques, sociaux et environnementaux de nos sociétés.

Alors que le projet de loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 est en discussion à l’Assemblée nationale, elle publie une tribune dans Les Échos[6] le 14 septembre 2020. Elle y explique en quoi la LPPR peut être un cadre d’application des principes de la science de la durabilité.  

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 2016, elle a été nommée Chevalier de la Légion d’Honneur par le gouvernement français[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]