Tokyoïte
Tokyoïte Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[1] | |
Minerai de tokyoïte exposé au Musée minier de l'Université d'Akita, Japon | |
Général | |
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Classe de Strunz | 8.BG.05
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Formule chimique | Ba2(Mn3+,Fe3+)OH(VO4)2 |
Identification | |
Couleur | noir rougeâtre |
Système cristallin | monoclinique |
Classe cristalline et groupe d'espace | prismatique (2/m) P21/m |
Clivage | aucun observé |
Habitus | se présente sous forme de cristaux tachetés et anédriques formant des inclusions |
Échelle de Mohs | 4,5 - 5 mohs VHN25=363 - 390 kg/mm 2 |
Trait | rouge brun foncé |
Éclat | vitreux |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | a=1,99, g=2,03 |
Biréfringence | 0,0400 |
Pléochroïsme | orange rougeâtre distinct à rouge brunâtre foncé |
Transparence | translucide |
Propriétés chimiques | |
Densité | 4,62 (calculée) |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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La tokyoïte est un minéral rare de vanadate de manganèse et de baryum de formule chimique : Ba2(Mn3+,Fe3+)OH(VO4)2[2]. C'est l'analogue pour le manganèse de la gamagarite riche en fer et l'analogue de baryum du vanadate de plomb, la brackebuschite.
Elle se forme dans des gisements de minerai à faible teneur de manganèse sédimentaire métamorphosé, associés à de l'hyalophane, de la braunite et de la tamaïte.
La tokyoïte a été identifiée la première fois dans la mine Shiromaru, à Okutama, district de Tama, préfecture de Tokyo, région de Kantō, île de Honshu, au Japon et cataloguée par l'IMA en 2003 sous le symbole tky. On en a trouvé depuis dans deux mines en Italie[3],[4], mais aussi en Allemagne[5], en Autriche[6] et en Afrique du Sud[2],[7].
Références
[modifier | modifier le code]- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) « Tokyoite », sur www.mindat.org (consulté le )
- (it) R. Bracco, « Tamaite-O e tokyoite: due storie diverse, due minerali liguri in Giappone », Notiziario di Mineralogia del Ferrania Club, no 17, , p. 17-19
- (it) R. Bracco, M. Marchesini et I. Mezzano, « Gambatesa 1999: l’anno del vanadio », Notiziario di Mineralogia del Ferrania Club, no 13, , p. 5-7,(it) R. Bracco, « Sempre novità "estere". Segnalazioni in breve », Prie, no 10, , p. 48,(en) F. Cámara, E. Bittarello, M. E. Ciriotti, F. Nestola, F. Radica et M. Marchesini, « Arsenic-bearing new mineral species from Valletta mine, Maira Valley, Piedmont, Italy: II. Braccoite, NaMn2+5[Si5AsO17(OH)](OH), description and crystal structure », Mineralogical Magazine, no 79, , p. 171-189
- (de) T. Raber, « Tokyoit aus Krettnich, Saarland - Eine Mineralogische Städtepartnerschaft », Lapis, vol. 26, no 10, , p. 58-59
- (de) U Kolitsch, t; Schachinger et C. Auer, C, « Aegirin, Aegirin-Augit, Albit, Baddeleyit, Baryt, Brandtit(?), Braunit, Calcit, Canosioit, Clinosuenoit (ehemals „Manganocummingtonit“), Coelestin, Diaspor, Dolomit, Fluorapatit (As-haltig), Fluorcalcioroméit, Gamagarit, Hämatit, Hausmannit, Hjalmarit, Hollandit, Hydroxycalcioroméit, Klinochlor, Kutnohorit, Mischkristalle Manganiandrosit-(La) - Manganiakasakait-(La), Nambulit, Phlogopit, Piemontit, Pyrobelonit, Sb-haltiger Pyrophanit, Quarz, Ranciéit(?), Rhodochrosit, Rhodonit, Richterit, Rutil, Spessartin, Talk, Thorit, Tremolit, Tilasit, Titanit, Tokyoit, Wakefieldit-(Ce), Wakefieldit-(Y), Zirkon, das Sb-Analogon von Hydroxymanganopyrochlor und unbenanntes LaAsO4 vom Obernberger Tribulaun, Nordtirol - ein erster Bericht über mineralogisch komplexe, linsenförmige metamorphe Manganvererzungen. Pp. 206-213 in Walter, F. et al. (2018) », Neue Mineralfunde aus Österreich LXVII. Carinthia II, no 208./128, , p. 185-254.
- (en) G. Costin, B. Fairey et H. Tsikos, « Tokyoite and As-rich tokyoite: new occurrence in the manganese ore of the Postmasburg Manganese Field, South Africa », 21st annual IMA conference,