Sikhisme au Canada

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Temple sikh à Edmonton, en Alberta.

Le sikhisme au Canada est l'une des principales religions du pays après le christianisme, l'islam et le judaïsme et les sikhs forment le principal groupe de population sud-asiatique résidente dans ce pays. Les personnes pratiquant le sikhisme au Canada sont environ 468 670, soit 1,4% de la population canadienne[1],[2].

Histoire

Arrivés au moment du jubilé d'argent de la reine Victoria, les sikhs sont donc présents au Canada depuis 1897. Les industriels de la Colombie-Britannique avaient voulu faire venir des immigrants asiatiques, mais cela n'alla pas sans résistance de la part des hommes politiques, des syndicats et des missionnaires chrétiens.

Le statut économique des Sikhs s'est amélioré après l'affaire de l'internement des Nippo-Canadiens en 1939-1945, puisque les Japonais ont souvent vendu leurs maisons à des Sikhs. À partir des années 1960, le processus d'immigration a été simplifié alors que le Canada libéralisait sa politique migratoire, ce qui entraîna une augmentation du nombre d'immigrants. Aujourd'hui, plusieurs communautés sikhes sont installées en Ontario et en Colombie-Britannique.

Difficultés d'intégration

À un niveau global, la communauté sikhe canadienne a bénéficié de la politique nationale de multiculturalisme, qui valorise officiellement les minorités culturelles. Elle a toutefois vécu des difficultés d'intégration dans différentes circonstances, parmi lesquelles la question du port du kirpan au Québec, ainsi que celle du port du turban pour un officier de la Police montée (section de la Gendarmerie Royale du Canada), du nom de Baltej Singh Dhillon. Dans ce cas-ci, le port du turban a finalement été accepté[3],[4], mais la question a ressurgi plus récemment à propos du turban des footballeurs. En 2013, la Fédération canadienne de football refusait en effet le turban, alors même que la FIFA déclarait que ce couvre-chef était autorisé[5]. Finalement, la Fédération s'est inclinée[6], mais la question du turban continue à faire des vagues dans le pays. Ainsi à l'automne 2019, à Montréal, un sikh s'est entendu dire dans la rue qu'il devait « couper son turban »[7].

Notes et références

  1. (en) Government of Canada, Statistics Canada, « The Daily — 2011 National Household Survey: Immigration, place of birth, citizenship, ethnic origin, visible minorities, language and religion », sur www.statcan.gc.ca (consulté le )
  2. (en) CIA - The World Factbook, « Canada: People and Society », sur www.cia.gov, (consulté le )
  3. (en) « 1990: Sikh Mounties permitted to wear turbans », sur cbc.ca, (consulté le )
  4. (en) William Claiborne, « Canada says Sikh Mounties can wear turbans », sur washingtonpost.com, (consulté le )
  5. (en) « FIFA issues turban guidelines », sur cbc.ca, (consulté le )
  6. (en) « Soccer turban ban lifted », sur cbc.ca, (consulté le )
  7. (en) « Singh says turban comments don't surprise him », sur cbc.ca/, (consulté le )

Bibliographie

  • (en) Sandeep Singh Brar, Century of Struggle and Success The Sikh Canadian Experience, 13 November 2006 (Lire en ligne - Consulté le )
  • Association for Canada Studies Révolution démo-religieuse du Canada : changements considérables dans le profil de la mosaïque en 2017 (Lire en ligne - Consulté le )
  • Norman Buchignan, « Sikhisme », (Article sur l'émigration sikhe et les Sikhs au Canada / Projet Historica Canada), sur thecanadianencyclopedia.ca, 2014 [2008] (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Despardes Weekly,[1] Punjabi Newspaper