Servantes de Marie d'Anglet

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Servantes de Marie d'Anglet
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 16 mai 1870
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique (contemplatif pour les bernardines)
Spiritualité École française de spiritualité
But enseignement, soins des malades.
Structure et histoire
Fondation 6 janvier 1842
Anglet
Fondateur Louis-Edouard Cestac & Élise Cestac
Patron Vierge Marie
Site web https://www.servantesdemarie.com
Liste des ordres religieux

Les servantes de Marie d'Anglet (en latin : Instituti Famularum Mariae) forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

Le , l'abbé Louis-Édouard Cestac, vicaire de la cathédrale de Bayonne, fonde un foyer pour orphelines. Très vite, des bénévoles, dont sa sœur Élise Cestac, prennent soin des orphelines, l'œuvre s'étend ensuite à l'attention des femmes qui veulent quitter la prostitution. Les bénévoles s'unissent dans une communauté de vie sous le nom de servantes de Marie et déménagent à la maison de Notre-Dame du Refuge le .

En 1841, Louis-Édouard Cestac rédige des constitutions avec l'aide de son ami Michel Garicoïts et le les servantes de Marie se constituent en congrégation religieuse. En 1851, les sœurs commencent à se consacrer à l'enseignement et forment une branche de religieuses contemplatives, les Bernardines.

La reconnaissance civile accordée par Napoléon III le permet aux servantes de Marie de se propager rapidement. En 1873, la congrégation compte 165 maisons avec plus d'un millier de religieuses. Les lois anticongrégationistes françaises de 1903 provoquent la fermeture de 151 maisons et forcent les sœurs à s'exiler en Espagne, en Belgique et en Argentine où elles se consacrent aux soins des émigrants basques. Les servantes de Marie œuvrent pour les missions en 1949 aux côtés des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus. L'institut obtient le décret de louange le et l'approbation finale le .

Fusion[modifier | modifier le code]

  • 1972 : Les sœurs de sainte Agnès d'Arras, congrégation de droit diocésain fondée en 1636 à Arras par Jeanne Biscot (1601-1664), fusionnent avec elles[1].

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs se consacrent à l'enseignement et aux soins des malades.

Elles sont présentes en :

La maison généralice est à Anglet.

En 2017, la congrégation comptait 236 sœurs dans 33 maisons[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Siervas de María de Anglet » (voir la liste des auteurs).
  1. « Sœurs de Sainte Agnès d'Arras » (consulté le )
  2. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1555