Salorges-Sainte-Anne

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Salorges-Sainte-Anne
Salorges-Sainte-Anne
La butte Sainte-Anne et le musée Jules-Verne, depuis la Loire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Ville Nantes
Quartier Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne
Démographie
Population 4 175 hab. (2018[1])
Densité 7 076 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 12′ 09″ nord, 1° 34′ 44″ ouest
Superficie 59 ha = 0,59 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Voir sur la carte administrative de Nantes
Salorges-Sainte-Anne

Salorges-Sainte-Anne est un micro-quartier de la ville de Nantes, en France, compris dans le quartier Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne.

Généralités[modifier | modifier le code]

À des fins statistiques, l'INSEE subdivise les communes de plus de 10 000 habitants en IRIS, constituant des « micro quartiers », composés d'un ensemble d'îlots contigus et homogènes, regroupant 2 000 habitants ou plus. Dans le cas de Nantes, les 11 quartiers sont ainsi subdivisés en 97 micro-quartiers[2],[1]. Salorges-Sainte-Anne est l'un de ces micro-quartiers ; il fait partie du quartier Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne.

Le quartier Salorges-Sainte-Anne est limitrophe des micro-quartiers Gare maritime au nord, Sainte-Anne-Zone portuaire à l'est, Cheviré-Zone portuaire au sud, et Jean-Macé et Mairie de Chantenay à l'ouest. Au nord, il est délimité par les boulevards Benoît-Frachon et Salvador-Allende et le quai de la Fosse ; à l'est par la Loire, qui le sépare de l'île de Nantes ; au sud par le quai Marquis-d'Aiguillon et la rue Marcel-Sembat ; à l'ouest, par les rues Fontaine-des-Baronnies, Gutemberg et Amiral-du-Chaffault.

Il porte le nom de la butte Sainte-Anne et du centre des Salorges, siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire.

Carte
Carte du quartier Salorges-Sainte-Anne

Historique[modifier | modifier le code]

Jusqu'au XVIIIe siècle, le quartier de la butte Sainte-Anne est situé bien en dehors des limites de Nantes : il s'agit alors d'une zone de vergers et de vignes. Elle fait alors partie de la paroisse de Chantenay et est administrée par la seigneurie de la Hautière, qui exploite à partir du XVe siècle la carrière au pied de la butte[3].

Au XVIIIe siècle, le port de Nantes se décale vers l'aval tandis que la ville s'étend progressivement vers l'ouest, hors des remparts. Sur un plan tracé par François Cacault en 1756, les hauteurs de la butte ne sont pas du tout bâties, mais la rive du fleuve présente des constructions navales ; un salorge est également présent[4] : il s'agit d'un édifice destiné à entreposer le sel après sa récolte et avant sa mise en vente, dans le cadre de la gabelle.

À la Révolution française, la commune de Nantes absorbe une partie de Chantenay, jusqu'à l'actuelle rue Fontaine-des-Baronnies (Nantes absorbe le reste de Chantenay en 1908). La butte s'urbanise au cours du XIXe siècle : en 1850, un escalier relie directement le quai Marquis-d'Aiguillon à l'église Sainte-Anne tandis que le boulevard Saint-Aignan est prolongé pour désenclaver le quartier.

Le quartier est fortement touché par les bombardements de 1943.

Transport[modifier | modifier le code]

Le quartier est longé au nord par la ligne 1 du tramway (arrêts Du Chaffault et Gare maritime).

Points d'intérêts[modifier | modifier le code]

Parmi les points d'intérêts du quartier :

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Population en 2018 - Recensement de la population - Base infracommunale (IRIS) », INSEE (consulté le )
  2. [PDF] « Portrait démographique des quartiers de la ville de Nantes », sur Gallica, INSEE Pays de la Loire, (consulté le )
  3. « Escaliers et statue Sainte-Anne », Nantes Patrimonia (consulté le )
  4. François Cacault, « Plan de la ville de Nantes et de ses fauxbourgs », Gallica,

Voir aussi[modifier | modifier le code]