Rue Montaut

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 10 août 2020 à 14:08 et modifiée en dernier par Harrieta171 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Rue Montaut
Image illustrative de l’article Rue Montaut
La place Montaut, vers où aboutit la rue du même nom.
Situation
Coordonnées 43° 29′ 24″ nord, 1° 28′ 41″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Ville Bayonne
Quartier(s) Grand Bayonne
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue de Montaut
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Atlantiques)
Rue Montaut
Géolocalisation sur la carte : Bayonne
(Voir situation sur carte : Bayonne)
Rue Montaut

La rue Montaut est une voie bayonnaise (Pyrénées-Atlantiques), située dans le quartier du Grand Bayonne.

Situation et accès

La rue Montaut s'étend de la rue des Prébendés[Note 1] à proximité de la cathédrale, à la place Montaut, vers la rue Vieille-Boucherie. Elle croise les rues de Luc et Sabaterie[1].

Origine du nom

La rue tire son nom de la famille de Montaut, qui y ont construit leur maison en 1529[G 1].

Historique

Jusqu'au XVIe siècle, la partie nord voire la rue entière formait sans doute la rue des Hasters, Hastiers, Asters ou encore Astiers, du nom de la confrérie des tailleurs de lance puis d'aviron[D 1],[G 2].

Elle prend sa dénomination actuelle vers la fin du XVIe siècle[D 1].

La maison Saubist.

Le sous-sol de la maison Saubist, à l'angle des rues Montaut et des Prébendés, daté de la première moitié du XIVe siècle, a été classé à l'inventaire général des monuments historiques par arrêté du [2].

La confrérie des Hasters, qui aurait occupé la rue, aurait déménagé au début du XVIIe siècle, alors que la rue avait pris le nom de Montaut. Dans la maison de ceux-ci ont séjourné Élisabeth de France puis Anne d'Autriche en 1615[D 2], ainsi que Henri II de Bourbon-Condé en 1638[D 3], et enfin ma reine douairière d'Espagne, Marie-Anne de Neubourg, expulsé d'Espagne par le roi Philippe V y vécut en exil de 1708 jusqu'en 1738[D 4]. Elle y reçut sa nièce Élisabeth Farnèse qui allait épouser Philippe V en 1714. En 1721, le duc de Saint-Simon ne pouvait s'empêcher de remarquer la modicité du train de vie de la reine. Le bâtiment a été détruit en 1908[C 1].

Le couvent de Sainte-Claire a été construit en 1688 à l'angle des rues Montaut et Sabaterie[D 5]. En 1789, il y avait treize ou quatorze religieuses dans ce couvent[D 6].

Panneaux indiquant la rue Montaut et le collège Notre-Dame.

Une école primaire supérieure se situait dans la maison de Montaut durant quelques années à partir de 1834[D 7] puis divers lieux d’enseignement privés ou laïques se situaient dans la rue ou aux alentours[3]. Depuis 1979, le collège Notre-Dame, privé sous contrat d’association avec l’État, est situé au 4,rue Montaut[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes, sources et références

Notes

Références

  1. « Scan » sur Géoportail.
  2. Notice no PA00084338, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. a et b Collège Notre-Dame, ’’De 1834 à nos jours, un collège, une histoire’’, consulté le 29 juin 2011.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Édouard Ducéré, Histoire topographique et anecdotique des rues de Bayonne, tome 1, Bayonne, 1887-1889 (réimpression Marseille, 1978), 354 pages.

  1. a et b Page 126.
  2. Page 130.
  3. Page 133.
  4. Pages 134 et 136.
  5. Page 157.
  6. Page 158.
  7. Page 138.

Ací Gasconha (collectif), Bayonne par ses rues, 2000, Abacus édition, 158 pages (ISBN 2910869113).

  1. Page 101.
  2. Page 102.

Jean-Marie et Raymond Chabaud, Les rues de Bayonne, 1995, J&D éditions, 128 pages (ISBN 2841270343).

  1. Page 94.

Articles connexes