Robin Cousin

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Robin Cousin
Naissance (39 ans)
Hautes-Pyrénées
Nationalité Français
Profession
Auteur de bande dessinée
Formation

Robin Cousin, né le dans les Hautes-Pyrénées[1], est un auteur de bande dessinée français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après l'obtention d'un BTS design d'espace à l'école Boulle de Paris[2], Robin Cousin intègre l'école des Beaux-Arts d'Angoulême[1]. Il y fonde en 2010 avec dix autres étudiants les éditions Les Machines, une association de microédition qui diffuse des livres auto-produits[3]. Outre différents ouvrages collectifs auxquels il participe, Les Machines éditent en 2011 sa première bande dessinée, La jeunesse de Billy-Bob Johnson - Première partie : le G.L.O.B.E., un récit de science-fiction[4].

Son mémoire de master s'intitule Éloge de la solution de facilité dans le dessin de bande dessinée, qui analyse le médium bande dessinée[5].

En 2013 est publié Le chercheur fantôme aux éditions FLBLB, dessinée à la suite de sa rencontre avec le chercheur Stéphane Douady[6]. L'album a pour toile de fond les problématiques liées à la recherche scientifique[7].

Parallèlement à ses activités d'auteur, Robin Cousin coorganise de 2011 à 2015 le F.OFF, festival parallèle au Festival de la bande dessinée d'Angoulême[8].

Depuis 2017, il participe à la revue semestrielle Baie des Machines[9].

Le profil de Jean Melville sort en 2017. Il s'agit d'un thriller qui interroge les enjeux des nouvelles technologies dans la sphère privée[10]. Le livre concourt dans la sélection officielle du festival d'Angoulême 2018[11].

En 2019, Robin Cousin achève Des milliards de miroirs. Cette bande dessinée traite des bouleversements écologiques et de leurs impacts sur les sociétés humaines à travers le prisme de la découverte de formes de vie extraterrestre[12]. Le livre apparaît dans la sélection du festival d'Angoulême 2020[13]. Dans la continuité de ce livre, l'auteur, qui s'est entouré de chercheurs et d'étudiants lors d'une résidence à l'Université de Poitiers[14], propose Cursus fin du monde en 2020 autour de la question « Les sciences peuvent-elles encore sauver le monde ? »[15].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Albums[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Robin Cousin », sur citebd.org (consulté le )
  2. « Robin Cousin - Les prix », sur quaidesbulles.com (consulté le )
  3. « Robin Cousin - L'atelier A », sur arte.tv (consulté le )
  4. « Les Solos », sur editionslesmachines.fr (consulté le )
  5. « BD : Quels pouvoirs sommes-nous prêts à déléguer aux machines ? », sur franceculture.fr, (consulté le )
  6. « Spéciale BD scientifique dans le Club de la Tête au Carré », sur franceinter.fr, (consulté le )
  7. A. Perroud, « Le chercheur fantôme », sur bdgest.com, (consulté le )
  8. « Robin Cousin », sur flblb.com (consulté le )
  9. « Baie des Machines », sur editionslesmachines.fr (consulté le )
  10. Anne-Claire Norot, « L'amour au temps du numérique », Les Inrockuptibles, no 1118,‎ , p. 86
  11. « Sélection officielle 2018 », sur bdangouleme.com (consulté le )
  12. Stéphane Jarno, « Des milliards de miroirs », Télérama, no 3608,‎ (lire en ligne)
  13. « Sélections officielles », sur bdangouleme.com
  14. « Entretien avec Robin Cousin », sur blogs.univ-poitiers.fr,
  15. « Du rock aux enchères, un débrief de réunion, une BD apocalyptique, une promesse tenue et le zoo de Tiger King », sur europe1.fr
  16. « Prix révélation ADAGP », sur quaidesbulles.com (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Vladimir Lecointre, « Dans les étoiles, un nouvel espoir ? », ZOO,‎ , p. 17.

Liens externes[modifier | modifier le code]