Richard Symonds

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Richard Symonds
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Conflit

Richard Symonds, né à Black Notley en et mort à Londres en 1660, est un antiquaire et soldat de la Première révolution anglaise, auteur d'un journal intime.

Biographie[modifier | modifier le code]

Richard Symonds est né et baptisé le à Black Notley, près de Braintree (Essex), issu d'une famille d'hommes de loi. Il entre à l'Emmanuel College de Cambridge en 1632 et suit des études de droit. Il devient greffier de la Court of Chancery comme son père[1].

Avec la Première révolution anglaise, il prend le parti royaliste et intègre la garde montée du roi en tant que soldat ordinaire. Il prend part à des combats du printemps 1644 au début de l'année 1646. Il participe à des combats en Cornouailles, à la bataille de Newbury en octobre 1644 puis à celle de Naseby le . Après la disparition de son régiment, il suit les troupes de William Vaughan. Il quitte l'armée royaliste finalement en . Pendant tout son parcours à travers l'Angleterre et le Pays de Galles, il en profite pour noter des informations au sujet des monuments, églises et inscriptions qu'il observe[1].

La guerre perdue l'incite à partir à l'étranger et à entamer un Grand Tour. Il commence par la France en 1649 notamment en visitant les monuments parisiens, puis part pour Rome où il reste dix-neuf mois. C'est l'occasion pour lui d'observer les milieux artistiques et d'apprendre l'Italien. Il rencontre Nicolas Poussin et note les habitudes des artistes et de leurs ateliers[1].

Il retourne en Angleterre en et notamment à Londres où il recueille dans son journal de nombreuses anecdotes su l'actualité politique et artistique de son temps. En 1655, il est arrêté probablement pour être entré en contact avec d'anciens soldats royalistes comme lui. Il est finalement libéré la même année. Il décède en 1660 et enterré à Londres[1].

Écrits[modifier | modifier le code]

Symonds a compilé 4 carnets de notes sur les événements de la Première Guerre civile entre 1644 et 1646, intitulé Journal des marches de l'amée royale. Il y alterne entre des descriptions très précises des armées engagées et combats menées, avec des descriptions nombreuses des monuments et autres antiquitées qu'il observe entre deux campagnes. Ils sont désormais conservés à la British Library (Harley MSS 911, 939, and 944, and Add. MS 17062)[1].

Il existe par ailleurs 4 carnets de notes sur les églises, bâtiments publics et images de Paris et Rome (BL, Harley MSS 924, 1278; Add. MSS 17062, 17919) et 2 carnets de notes sur les images et peintures de Rome (BL, Egerton MSS 1635–1636)[1].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Mary Beal, A Study of Richard Symonds : His Italian Notebooks and Their Relevance to Seventeenth Century-Painting Techniques, Garland, coll. « Outstanding Dissertations in the Fine Arts », , 409 p.
  • (en) Ian Roy, C. E. Long, Richard Symonds's Diary of the Marches of the Royal Army, Cambridge University Press, coll. « Royal Historical Society Camden classic reprints » (no 3), , 296 p. (ISBN 978-0-521-62656-9, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Oxford Dictionary of National Biography