Quartier du Foix (Blois)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Quartier du Foix (Blois)
Quartier du Foix (Blois)
L'église Saint-Nicolas
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Ville Blois
Code postal 41000
Démographie
Gentilé blésois, -e
Géographie
Coordonnées 47° 35′ 08″ nord, 1° 20′ 00″ est
Superficie 200 ha = 2 km2
Transport
Bus 1 ligne régulière : N2
1 ligne scolaire : S13
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Quartier du Foix (Blois)

Le quartier du Foix (en latin : Burgus de Fisco)[1] est un quartier historique de Blois, qui correspond aujourd'hui à la partie occidentale du centre-ville, dans la ville basse et à l'ouest du quartier de Bourg-Moyen, autour de l'église Saint-Nicolas.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Le quartier du Foix est un des quartiers historiques de la ville de Blois. Situé sur la rive droite de la Loire, il constitue aujourd'hui un bande cernée par le fleuve au Sud, par le coteau du val de Loire au Nord (quartier de la Gare), par l'église Saint-Nicolas à l'Est, et par le boulevard Daniel Dupuis à l'Ouest.

De par sa situation géographique privilégiée, le quartier s'inscrit dans le centre-ville moderne de Blois dont il forme la continuité occidentale, entre les ponts François-Mitterrand et Jacques-Gabriel.

Hydrologie[modifier | modifier le code]

À l'image des autres quartiers historiques de Blois, le quartier du Foix s'est établi sur le lit majeur de la Loire. Le fleuve délimite tout le quartier par le Sud.

Aucun autre cours d'eau ne parcourt l'intérieur du quartier.

Paysages et reliefs[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

Le quartier est bordé :

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Le quartier est desservi par Azalys, le nom commercial du réseau de transports d'Agglopolys, exploité par la société Keolis Blois.

De manière générale, le quartier du Foix est desservi par la ligne desservant les Grouëts : en 2024, il s'agit de la ligne scolaire S13.

Depuis 2021, Azalys a également mis en place une deuxième navette gratuite, la N2, afin de mieux relier le quartier au centre historique et à la gare[2].

Les deux lignes traversent le quartier par deux arrêts situés sur le quai du Foix.

Circulation douce[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Inondations[modifier | modifier le code]

La proximité avec la Loire s'accompagne naturellement d'un risque d'inondation.

La quasi-totalité du quartier du Foix est considérée comme inondable.

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le terme « Foix » fait référence au fiscus, c'est-à-dire au domaine de la Couronne[3]. En effet, le quartier a été offert en 924 par le roi Rodolphe[4],[5],[6] à des moines bénédictins qui s'étaient réfugiés 50 ans auparavant dans la chapelle Saint-Calais, au sein du château médiéval[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité et Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la Révolution, l'histoire du quartier se confond principalement avec celle de l'abbaye Saint-Laumer.

Depuis la Révolution[modifier | modifier le code]

Le quartier change radicalement à partir de 1792, notamment avec la destruction des fortifications et de l'ancienne église Saint-Nicolas, la conversion de l'abbaye Saint-Laumer en hôtel-Dieu, et l'ouverture des terres à l'ensemble des citoyens. Depuis, seule l'église interne de l'abbaye a conservé des fonctions religieuses, en changeant de vocable pour emprunter celui de Saint-Nicolas.

En 1823, Victor Hugo rend visite à son père, alors établi dans le quartier au no 73 de la rue du Foix[8] (l'édifice correspond à l'actuel no 65 de la même rue[9]).

Anciens odonymes[modifier | modifier le code]

Naturellement, plusieurs rues du Foix ont changé de nom au cours de l'histoire, dont :

  • la rue Madeleine, devenue la rue Jean-Eugène Robert-Houdin.

Culture[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments existant encore[modifier | modifier le code]

Monument ayant disparu[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Sur Blois et son patrimoine[modifier | modifier le code]



Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Louis de La Saussaye, Blois et ses environs : Guide artistique et historique dans le Blésois et le Nord de la Touraine, , 407 p. (lire en ligne Accès libre), p. 5
  2. « Blois : un deuxième circuit pour la navette gratuite d'Azalys », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne Accès libre)
  3. « Église Saint-Nicolas » Accès libre, sur Ville de Blois (consulté en )
  4. (la) Chartularium Launomarense (charte de fondation de Saint-Laumer de Blois), 924 – citée et expliquée par Martin Bouquet, dans Recueil des historiens des Gaules et de la France – repris par Constant Leber, dans Collection des meilleurs dissertations, notices et traités particuliers relatifs à l'Histoire de France, tome 6, chez G.-A. Dentu, 1838, 511 p. (lire en ligne Accès libre), pp.  138–140.
  5. (la) Chartularium Launomarense (charte de fondation de Saint-Laumer de Blois), 924 – reprise dans la Gallia Christiana, 1744, tome 8 (lire en ligne Accès libre), col. 1351.
  6. Louis de La Saussaye, Histoire du Château de Blois, (lire en ligne Accès libre), p. 53–56.
  7. M.-Th. Picard-Schmitter, « Review of Le trésor de Saint-Calais, Étude historique et archéologique sur la découverte des reliques et du suaire de Carilephus », Revue archéologique, vol. 46,‎ , p. 115–117 (ISSN 0035-0737, lire en ligne Accès libre, consulté en )
  8. Victor Hugo, « Les rues et maisons du Vieux Blois » (1864), dans Actes et paroles - Pendant l'exil, Paris, P. Mouillot, 1875, p. 125–127 (en ligne Accès libre)
  9. Monique Cabourg, « Un délicieux rabâchage du passé », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne Accès libre)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]