Pierre Courthial

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Pierre Courthial, né le à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or et mort le à Paris 15e, est un pasteur et théologien français. Il revendique un positionnement néo-calviniste au sein du protestantisme réformé français et enseigne à la faculté Jean-Calvin d'Aix-en-Provence, dès sa création en 1974. Il a participé, en 1941, à la rédaction des thèses de Pomeyrol qui appelaient à une résistance spirituelle envers le nazisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Courthial est le fils de Robert Courthial, ingénieur et de Marie-Rose Vernay[1]. Il fait ses études secondaires à Lyon puis à Sceaux et est éclaireur unioniste de 1922 à 1930. Il s'inscrit à la faculté de théologie protestante de Paris de 1932 à 1936, où il suit les cours du théologien néo-calviniste Auguste Lecerf et il participe aux activités de la Fédération française des associations chrétiennes d'étudiants[1]. Durant cette période, il est l'un des membres fondateurs de la section parisienne de l'Association Sully[2].

Il est pasteur à Lyon en 1938-1939 et participe à l'assemblée constitutive de l'Église réformée de France en 1938, puis il fait son service militaire et est mobilisé au début de la guerre. Démobilisé en , il est consacré le et est pasteur à La Voulte-sur-Rhône (1941-1946). En , il participe à la rédaction des thèses de Pomeyrol. Il est ensuite aumônier militaire en Allemagne 1946-1951), puis pasteur de l'église réformée de Passy-Annonciation à Paris (1951-1974)[1]. En 1958, il participe à la fondation du mensuel Tant qu'il fait jour qui soutient des positions favorables à l'Algérie française. Il participe aux comités de la Revue réformée et de la revue évangélique Ichtus[1].

Il participe en 1973 à la fondation d'une faculté de théologie protestante réformée à Aix-en-Provence et devient doyen de la faculté où il enseigne l'apologétique et la théologie pratique jusqu'à sa retraite en 1984[1].

En , il reçoit un doctorat honoris causa du Westminster Theological Seminary à Philadelphie.

Il meurt à Paris le [1],[3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Jour des petits recommencements, 1997

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Pierre Bolle et André Encrevé, « Pierre Courthial », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 1. A-C, Les Éditions de Paris/Max Chaleil, , p. 764-765
  2. Cédric Tartaud-Gineste, « Protestants royalistes au XXe siècle », sur calameo.com (consulté le ), p. 37
  3. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Pierre Courthial », sur MatchID

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Bolle et André Encrevé, « Pierre Courthial », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 1. A-C, Paris, Les Éditions de Paris/Max Chaleil, , p. 764-765. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • « Dr. Pierre Courthial Remembered », sur Westminster Theological Seminary, (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]