Peter L. Hagelstein

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Peter L. Hagelstein est un chercheur au Laboratoire de recherche de l'Électronique (RLE) et professeur associé au MIT aux États-Unis.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il a reçu un baccalauréat ès sciences et une maîtrise en sciences en 1976 puis un doctorat en Philosophie en génie électrique au MIT en 1981. Il a été un membre du personnel du Laboratoire national de Lawrence Livermore de 1981 à 1985 avant de rejoindre l'équipe des professeurs du Département de Génie Électrique et d'Informatique en 1986.

Ses premiers travaux ont porté sur les rayons ultraviolet et le laser à rayons X, la structure relativiste de l'atome, la physique des collisions d'électrons, l'auto-ionisation et le processus de recombinaison de la double ionization (en), la cinétique des plasmas, le rayonnement et sur les simulations physiques à grande échelle. Il a reçu le Prix Ernest-Orlando-Lawrence en 1984 pour son innovation et sa créativité sur la physique du laser à rayons X. Tout en travaillant au Lawrence Livermore National Laboratory il est le pionnier dans le travail ayant abouti à la création du premier laser à rayon X, invention ayant eu un caractère crucial dans la défense stratégique des États-Unis, communément appelé "Star Wars"[1].

En 1989, il a commencé à enquêter sur la fusion froide (aussi appelés réactions nucléaire à basses températures ) dans l'espoir de faire une percée similaire à ses recherches sur les rayons X laser. Entre 1989 et 2004, le domaine est devenu discrédité aux yeux de nombreux scientifiques. En raison de sa participation à ce domaine controversé il n'a pas atteint en 2004 la chaire de professeur et il a perdu son propre laboratoire[2].

Ses récents efforts ont inclus l'invention de semi-conducteurs qui pourraient permettre une production d'électricité abordable à partir d'une variété de sources d'énergie[3],[4] ainsi que la poursuite de ses recherches sur la fusion froide. Hagelstein est le co-auteur d'un nouveau manuel, Introduction Appliquée Quantique et de la Mécanique Statistique, et a présidé la Dixième Conférence Internationale sur la Fusion Froide en 2003[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) William J. Broad, Star warriors : a penetrating look into the lives of the young scientists behind our space age weaponry, Simon and Schuster, (ISBN 978-0-671-54566-6)
  2. (en) Beth Daley, « Heating up a cold theory », The Boston Globe,
  3. (en) Kenneth Chang, « A Practical Way to Make Power From Wasted Heat », The New York Times, sur The New York Times,
  4. (en) David L. Chandler, « Turning heat to electricity », MIT,
  5. (en) Jeff Hecht, « Is Cold Fusion Heating Up? », Technology Review, sur Technology Review, MIT,