Peter De Keyzer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 25 août 2020 à 22:21 et modifiée en dernier par Gaillac (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Peter De Keyzer
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Peter De Keyzer, né le à Etterbeek, en Belgique[1] est un économiste belge.

Il a été économiste en chef de la banque BNP Paribas Fortis de 2011 à 2016. En 2014, il est lauréat du Prize for Liberty (en)[réf. nécessaire].

Biographie

Éducation

Peter De Keyzer obtient son diplôme secondaire, en option scientifique, à l’OLV College d’Edegem, en 1993. Il entame un Master en économie à l’UFSIA Anvers, qu’il achève en 1998, magna cum laude[2].

Il obtient son master en sciences économiques appliquées, cum laude, en 2000[3]. Sa thèse s’intitule Is there an optimal degree of central bank independence.

Il suit le Managing for growth Programme d’ABN AMRO, en 2007 et obtient un diplôme en Advanced Risk Management à la Solvay Master Class de la Vrije Universiteit van Brussel (VUB), en 2008.

Parcours professionnel

D’ à , Peter De Keyzer est assistant de doctorat des professeurs André van Poeck et Bruno De Borger à la faculté d’économie à l’Université d'Anvers.

Il sera alors successivement économiste chez KBC Asset Management ( à ), Chief Investment Advisor chez ABN AMRO Private Banking Belgium ( à ), et économiste en chef chez Petercam ( à ).

De 2011 à 2016, Peter De Keyzer est l’économiste en chef de BNP Paribas Fortis. Il y a remplacé Freddy van Spiegel, qui occupait le poste depuis plus de 35 ans. Peter De Keyzer a été remplacé en 2016 par Koen De Leus, économiste en chef actuel de BNP Paribas Fortis.

Autres activités

Depuis 2004 Peter De Keyzer est professeur invité à l’université d’Anvers pour l’université Marquette de Milwaukee, et pour l’undergraduate exchange students de la Georgetown MBA exchange students, sur le thème The European Union in the World Economy.

Depuis 2008, il est Professeur invité à l’Antwerp Management School pour le Master of Financial and Estate Planning, sur le thème The Macro Environment and Financial markets.

De 2011 à 2014, Peter De Keyzer enseigne à l’université Érasme de Rotterdam : Demographic Ageing and Financial Markets.

Il est membre du panel of Bank Economist de la Fédération belge du secteur financier, Febelfin, depuis 2009.

Peter De Keyzer publie par ailleurs un éditorial bimensuel dans les journaux De Tijd et L'Écho, et contribue régulièrement à plusieurs journaux de la presse financière, sur des sujets variés : démographie, croissance économique, zone euro, affaires financières, etc. Il a été couvert par le Forum économique mondial.

Peter De Keyzer est membre de l’Advisory Board de la Faculté économique de l’université d’Anvers.

Pensée économique

Peter De Keyzer est, entre autres, un défenseur du revenu de base ou revenu universel. Dans un article à ce sujet dans le Tijd, il écrivait notamment : « Le revenu de base offre une solution aux personnes dont les compétences professionnelles sont limitées, qui manquent généralement des qualifications nécessaires pour pouvoir prétendre au salaire minimum. Ceux qui peuvent générer une valeur ajoutée de 700 euros par mois ne trouvent aujourd’hui aucun emploi officiel, car les employeurs doivent leur payer un salaire minimum de 1 500 euros bruts par mois. Les personnes peu qualifiées restent donc sur la touche, et doivent se contenter d’une allocation mensuelle de 1 100 euros. Un revenu de base de 800 euros permettrait de résoudre à la fois le problème du chômeur et celui de l’employeur. En travaillant, les personnes peu qualifiées gagneraient davantage que celles qui ne travaillent pas. Et les employeurs pourraient embaucher des travailleurs à un salaire compatible avec la rentabilité de l'entreprise »[4].

Par ailleurs, il plaide pour une économie de marché dans laquelle le bien-être et la croissance ne proviennent pas des interventions publiques mais d'un processus de creative destruction. Il écrivait récemment[Quand ?] à ce sujet : « Sommes-nous aujourd’hui plus pauvres parce que les labours ne se font plus à la main ? Parce que nos tapis sont noués à la machine ? Parce que le laitier ne passe plus déposer ses bouteilles à domicile ? Les nouvelles technologies créent du bien-être et augmentent le pouvoir d’achat. Aujourd’hui, nous n’avons aucune idée des services, des produits et des expériences dans lesquels nous investirons notre argent et notre énergie à l’avenir. Cela ne rendra pas plus difficile la vie des personnes dont le métier est aujourd’hui remis en question. La nostalgie et le passéisme ne les aideront pas à avancer. À eux de réfléchir à la façon dont ils pourront, à leur tour, contribuer au bien-être de demain »[5].

Bibliographie

Peter De Keyzer est l’auteur de Parlons croissance, parlons Bonheur – un regard optimiste sur le marché libre et le progrès.

Selon Sam Peltzman, professeur émérite à la Booth School of Business, à l’université de Chicago, ce livre est « un cri d’alarme, non seulement pour ses compatriotes européens, mais aussi pour toute personne vivant dans un pays développé[6] ».

Tyler Cowen, professeur d’économie à l’université George Mason, ajoute que « L’Europe doit entendre ce plaidoyer pour des marchés plus libres et une plus forte croissance économique. Et ce livre est un très bon début pour y arriver[6] ».

Peter De Keyzer tient également un blog sur lequel il expose régulièrement ses analyses économique[7].

Notes et références

Liens externes