Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants

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Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants
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Vue de la mosquée Sainte-Sophie

Auteur Mathias Enard
Pays France
Genre roman
Éditeur Actes Sud
Collection Domaine français
Date de parution
Nombre de pages 153
ISBN 978-2-7427-9362-4

Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants[1] est un roman de Mathias Enard publié le aux éditions Actes Sud et ayant reçu le prix Goncourt des lycéens la même année.

Historique[modifier | modifier le code]

Ce roman est retenu dans la première sélection du Grand prix du roman de l'Académie française[2] et dans la dernière sélection du Prix Goncourt[3]. Il reçoit finalement le Prix Goncourt des lycéens le [4].

Résumé[modifier | modifier le code]

Ce roman imagine le voyage que Michel-Ange aurait pu effectuer en à Constantinople à la demande du sultan Bajazet qui l'invita à délaisser les travaux du tombeau du pape Jules II pour réaliser un projet de pont sur la Corne d'or, bras de mer qui sépare l'Istanbul antique du quartier de Pera, sur le Bosphore[5].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Julie Étienne, pour Le Monde, juge que le roman est « solennel et gracile à la fois [...] même s'il lui arrive de frôler la préciosité, n'évitant pas toujours un lyrisme et un symbolisme un peu empesés. Il est spécialement convaincant dans l'amour du langage et la foi dans le récit qui circulent entre les protagonistes »[6]

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le titre est une reprise d'une phrase de Kipling « parle-leur batailles et rois, chevaux, diables, éléphants et anges, mais n'omets pas de leur parler d'amour et de choses semblables » dans Les Handicaps de la vie (titre original : Life's Handicap, 1891).
  2. 30 septembre 2010 : Grand Prix du Roman, première sélection sur le site officiel de l'Académie française.
  3. Actualités sur le site du Prix Goncourt.
  4. Le Goncourt des lycéens à M. Enard dépêche AFP du 9 novembre 2010.
  5. Si la lettre du sultan à Michel-Ange est attestée, aucun élément historique laisse à penser que l'artiste se soit rendu à Constantinople.
  6. Julie Étienne, « Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, de Mathias Enard : un Orient épique et lyrique à la fois », Le Monde, 21 octobre 2010.