Othon Ier de Savoie

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Othon Ier de Savoie
Titre Comte de Savoie
(1051-1060)
Prédécesseur Amédée Ier de Savoie
Successeur Pierre Ier de Savoie
Biographie
Dynastie Maison de Savoie
Nom de naissance Othon
Naissance né vers 1023
Décès
Père Humbert Ier de Savoie
Mère Ancilie d'Aoste
Conjoint Adélaïde de Suse
Enfants Pierre Ier de Savoie
Amédée II de Savoie
Othon
Berthe de Turin
Adélaïde de Savoie

Othon Ier de Savoie (ou Odon, Oddon, Otto, Eudes), né vers 1023, probablement au château de Charbonnières[1], mort le , est le troisième comte de Savoie et de Maurienne (1051-1060). Il succéda à son frère Amédée Ier de Savoie, mort sans postérité. Il est le fils d'Humbert-aux-Blanches-Mains et de sa femme Ancilie d'Aoste.

Famille

Adélaïde de Suse.

Fils du premier comte de Savoie Humbert-aux-Blanches-Mains, il épouse, vers 1046, Adélaïde de Suse (ou Adélais/Adaline de Suza, Adélaïde de Turin), descendante des Arduinides[2], marquise (margrave) de Suse et comtesse de Turin (née en 1015 ou 1020 - morte le ), dont c'est le troisième mariage.

De cette union avec la marquise Adélaïde, il a cinq enfants :

Son règne

Par son mariage avec Adélaïde, il obtient de vastes possessions en Italie du nord, avec Suse (clef du passage du Mont-Cenis), Ivrée et Pignerol. À dater de ce mariage, les comtes de Savoie habitèrent alternativement les châteaux de Veillane (Avigliana), de Suse, de Turin ou encore celui de Charbonnières, près d'Aiguebelle. Les autres grands seigneurs du Piémont, avec lesquels la maison de Savoie allait devoir cohabiter, étaient les Advocati, les Bartarova, les Bertodano, les Bolero, les Langosco, les Palavicino et les Tissoni. Othon semble s’être plus intéressé à la vallée de Suse qu’à la Savoie.[citation nécessaire]

Vers 1051, il hérite de la couronne à la mort de son frère le comte Amédée Ier de Savoie, qui n'avait pas de descendance mâle, mais au préjudice de ses deux frères Berthold et Aymon, placés avant lui dans l'ordre généalogique, mais ne pouvant avoir de fonctions séculières en raisons de leur carrière religieuse.

Il semble être le premier de la dynastie à faire battre monnaie au château d'Aiguebelle[3], coursable sur le haut Viennois, selon une charte de 1067. Toutefois, les artisans locaux semblent avoir produit des pièces altérées, amenant l'archevêque de Vienne, Léger, à se plaindre auprès d'Odon. Le comte fit fermer les ateliers[4].

Il est vraisemblablement, ou peut être son aîné Amédée, à l'origine par une donation de la fondation du prieuré du Bourget[5].

Références

  1. Georges Chapier, Les Châteaux savoyards, La Découvrance, 2005 (ISBN 9782842653262), p. 141.
  2. Christian Sorrel, Histoire de la Savoie en images : images, récits, La Fontaine de Siloé, collection « Les Savoisiennes », , 461 p. (ISBN 2-84206-347-3), p. 138.
  3. Demotz 2000, p. 24.
  4. Bernard Demotz et François Loridon, 1000 ans d'histoire de la Savoie : La Maurienne, vol. 2, Cléopas, , 845 p. (ISBN 978-2-9522-4597-5), p. 54.
  5. Johannès Pallière, Le Lac du Bourget : Lac majeur de France, La Fontaine de Siloé, , 463 p. (ISBN 978-2-8420-6234-7), p. 287.

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe