NGC 6042

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NGC 6042
Image illustrative de l’article NGC 6042
La galaxie lenticulaire NGC 6042.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Hercule
Ascension droite (α) 16h 04m 39,6s[1]
Déclinaison (δ) 17° 42′ 03″ [1]
Magnitude apparente (V) 14,0 [2]
14,9 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 13,37 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 0,8′ × 0,7′ [2]
Décalage vers le rouge 0,035613 ± 0,000011 [1]
Angle de position 65°[2]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Astrométrie
Vitesse radiale 10 677 ± 3 km/s [1]
Distance 158,77 ± 11,11 Mpc (∼518 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie SA0^-[1] gE/SA0[3] E-S0[2] E-S0/P[4]
Dimensions environ 37,04 kpc (∼121 000 al)[1]
Découverte
Découvreur(s) Édouard Stephan[3]
Date [3]
Désignation(s) NGC 6039
PGC 56972
MCG 3-41-79
CGCG 108-104
DRCG 34-63[2]
Liste des galaxies lenticulaires
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NGC 6042 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation d'Hercule. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 10 764 ± 7 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 158,8 ± 11,1 Mpc (∼518 millions d'al)[1]. NGC 6042 a été découverte par l'astronome français Édouard Stephan en . Cette galaxie a aussi été observée par l'astronome américain Lewis Swift le et elle a été inscrite au New General Catalogue sous la cote NGC 6039[3].

Les galaxies NGC 6041 et NGC 6042 ont été utilisées par Gérard de Vaucouleurs comme une paire de galaxies de type morphologique E+2 (gE) + E+1 (gE) dans son atlas des galaxies[5],[6].

À ce jour, deux mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 149,500 ± 27,577 Mpc (∼488 millions d'al)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.

NGC 6042 est un membre du superamas d'Hercule[8]. Steinicke utilise la désignation DRCG 34-… pour plusieurs galaxies du superamas d'Hercule. Cette désignation indique que ces galaxies figurent au catalogue des amas galactiques d'Alan Dressler[9]. Le nombre 34 correspond au 34e amas du catalogue, soit Abell 2151, et les chiffres suivant 34 et le tiret indiquent le rang de la galaxie dans la liste.

Pour NGC 6042, la base de données NASA/IPAC utilisent les désignations suivantes :

  • ABELL 2151:[D80] 063 pour le catalogue de Dressler ;
  • ABELL 2151:[BO85] 010 pour le l'article de Butcher et Oemler[10] ;
  • ABELL 2151:[CBW93] B pour l'article de Colless, Burstein et Wegner[11] ;
  • ABELL 2151:[MGT95] 057 pour l'article Maccagni, Garilli et Tarenghi[12] ;
  • ABELL 2151:[FBD2002] f01pour l'article de Fasano, Bettoni et D'Onofrio[13].

Identification de NGC 6042[modifier | modifier le code]

L'astronome américain Halton Arp a inscrit dans son atlas des galaxies particulières une paire de galaxies sous la désignation Arp 122. Cette paire comprenait NGC 6039 à cause d'une identification incorrecte de la galaxie observée par Swift, erreur qui a aussi été reprise dans l'atlas des galaxies en interaction Vorontsov-Velyaminov[3]. La galaxie identifiée par Arp n'est pas NGC 6039, mais NGC 6040. PGC 56942 est l'autre galaxie de la paire Arp 122[3]. La base de données Simbad contient aussi cette erreur d'identification.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e f g et h (en) « Results for object NGC 6042 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
  2. ↑ a b c d e f et g « Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke, NGC 6000 à 6099 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. ↑ a b c d e et f (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 6042 » (consulté le )
  4. ↑ (en) « NGC 6042 », HyperLeda (consulté le )
  5. ↑ Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 6042
  6. ↑ (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 6042 » (consulté le )
  7. ↑ « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 6042 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  8. ↑ M. Tarenghi, W. G. Tifft, G. Chincarini, H. J. Rood et L. A. Thompson, « The Hercules supercluster. I - Basic data », Astrophysical Journal, vol. 234, no 1,‎ , p. 793-801 (DOI 10.1086/157558, Bibcode 1979ApJ...234..793T, lire en ligne [html])
  9. ↑ Alan Dressler, « A CATALOG OF MORPHOLOGICAL TYPES IN 55 RICH CLUSTERS OF GALAXIES », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 42,‎ , p. 565-609 (DOI 10.1086/190663, Bibcode 1980ApJS...42..565D, lire en ligne [PDF])
  10. ↑ H. R. Butcher et Jr. Oemler A., « The evolution of galaxies in clusters. IV. Photometry of 10 low-redshift clusters. », Astrophysical Journal, Suppl. Ser., vol. 57,‎ , p. 665-6691 (DOI 10.1086/191022, Bibcode 1985ApJS...57..665B)
  11. ↑ Matthew Colless, D. Burstein, G. Wegner, R. P. Saglia, R. McMahan, R. L. Davies, E. Bertschinger et G. Baggley, « Photoeletric and CCD photometry of 3 and S0 galaxies », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 262,‎ , p. 475-490 (DOI 10.1093/mnras/262.2.47, Bibcode 1993MNRAS.262..475C)
  12. ↑ Dario Maccagni, Bianca Garilli et Massimo Tarenghi, « The Complex Structure of Abell 2152 (Hercules) », Astronomical Journal, vol. 109,‎ , p. 465 (DOI 10.1086/117291, Bibcode 1995AJ....109..465M)
  13. ↑ G. Fasano, D. Bettoni, M. D'Onofrio, P. Kjærgaard et M. Moles, « The scaling relations of early-type galaxies in clusters. I. Surface photometry in seven nearby clusters », Astronomy and Astrophysics, vol. 387,‎ , p. 26-39 (DOI 10.1051/0004-6361:20020318, Bibcode 2002A&A...387...26F, lire en ligne [PDF])

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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