Microscope électronique type M IV CSF

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Microscope électronique type M IV CSF
Conception
Date
Fabrication
Fabricant
Utilisation
Utilisateur
Conservation
Propriétaire
Statut patrimonial
Monument historique classé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Le microscope électronique type M IV CSF est le premier microscope électronique utilisé par une entreprise industrielle en France[1], une technique mise au point en 1933[2]. Premier d'une série de quatre conçus et fabriqués par la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF)[Note 1], première génération de la microscopie électronique par transmission (MET) en France, il fut acquis par Michelin en 1947. Il permettait en traversant l'échantillon observé par un faisceau d'électrons, un grossissement jusqu'à un million de fois[1]. Michelin s'en servait pour mieux comprendre les composants du pneu (latex, noirs de carbone...) et ainsi améliorer la qualité de ses approvisionnements[1]. Le manufacturier de pneumatiques l'utilisa jusqu'en 1961, année de son remplacement par un équipement plus performant[1]. Mais le microscope fut conservé dans l'entreprise ainsi que son dossier technique[1]. Son utilisateur principal, l'ingénieur Jacques Bouteville (1920-2011)[2] en détailla aussi son usage dans un livre sur la microscopie en Auvergne[1].

Le microscope type M IV CSF est exposé à L'Aventure Michelin, le musée de l'entreprise situé à Clermont-Ferrand. Il est classé Monument historique au titre d'objet le [1].

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Notes[modifier | modifier le code]

  1. La base Palissy du ministère français de la Culture indique « CSF-Thompson » mais la fusion du groupe électronique Thomson, filiale de Thomson-Brandt, et de la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF) n'intervient qu'en 1968 pour donner Thomson-CSF, aujourd'hui dénommée Thales.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Notice no PM63001999, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  2. a et b Catherine Cuenca et Valérie Joyaux, « Le programme de sauvegarde et de valorisation du patrimoine scientifique et technique contemporain », La Lettre de l'OCIM - Musées, Patrimoine et Culture scientifique et technique contemporain, no 167,‎ , p. 5 à 16 (lire en ligne, consulté le )