Marius Hanot

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Marius Hanot
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Marius Hanot, né le à Penin (Pas-de-Calais) et mort le à Paris est un militant révolutionnaire, anarchiste puis communiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des tentatives d'activité littéraire, notamment auprès de Blaise Cendrars avec qui il fonde en 1912 la très éphémère revue Les Hommes nouveaux[n 1],[1],[2], Marius Hanot s'engage dans l'action militante après la Première Guerre mondiale, où il sert comme lieutenant d'artillerie, en devenant le gérant du journal Le Combattant, publication de l'association républicaine des anciens combattants.

Il adhère cette même année Parti communiste. Lors du congrès de , il fait partie de la majorité qui décide la transformation de ce parti en Fédération communiste des soviets, dont il est élu secrétaire général.

Après un meeting tenu à Troyes en mai, où il appelle à grève générale insurrectionnelle, il est arrêté pour « complot contre la sûreté de l'État ». Il est cependant acquitté en .

Après cette date, il abandonne toute activité militante et poursuit sa vie comme employé de la compagnie générale des omnibus.

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Avec Emile Szittya, jeune écrivain anarchiste d’origine hongroise, et Blaise Cendrars, ils lancèrent Les Hommes nouveaux, présentée comme une "revue libre franco-allemande", dont ne parut qu’un seul numéro toujours en 1912. Elle était domiciliée 4 rue de Savoie (Paris VIe). Les trois directeurs figuraient au sommaire, Hanot pour une étude très élogieuse sur André Suarès que Cendrars, bien plus tard, dans des entretiens radiophoniques, a semblé revendiquer. On a pu mettre en doute l’existence de ce Marius Hanot et le considérer comme un pseudonyme passager de Cendrars, qui est coutumier du fait. Mais un brouillon de lettre manuscrite de Cendrars à Hanot, retrouvé dans les archives du poète, est de nature à confirmer son existence. », Jean Maitron, Claude Pennetier, Marius Hanot, Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron », 2014. [lire en ligne].
  1. Luce Briche, Blaise Cendrars et le livre, Éditions L'Improviste, 2005; pp.148-149.
  2. Claude Leroy, La Main de Cendrars, Presses Universitaires du Septentrion, 1996, page 46.

Liens externes[modifier | modifier le code]