Marie Majerová

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Marie Majerová
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
PragueVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Marie BartošováVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Rudolf Novotný, Karel ZemanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
autrichienne (-)
tchécoslovaque (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoints
Josef Stivín (d) (de à )
Slavoboj Tuzar (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Vlastimil Tusar (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Distinctions
Liste détaillée
Czech State Award for Literature (en) ()
Honorary citizen of Kladno ()
Artiste national (d) ()
Ordre du Travail (d) ()
Státní cena Klementa Gottwalda (d) ()
Řád republiky (d) ()
Ordre de Klement Gottwald (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Robinsonka (d), Siréna (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Marie Majerová (née Marie Bartošová[1] le et morte le ) est un écrivaine tchécoslovaque[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille de parents de la classe ouvrière très pauvre, elle est née à Úvaly et grandit à Kladno[3]. À seize ans, elle commence à travailler comme servante à Budapest. Elle termine ensuite ses études à Prague, à Paris et à Vienne. Elle est aussi membre du Parti communiste tchécoslovaque depuis sa création et s'implique dans le mouvement féministe[4].

En 1907, elle publie un recueil d'histoires Povídky z pekla a jiné (Histoires de l'enfer et autres histoires) et un roman Panenství (Virginité) qui traite de la vie des plus pauvres[5]. Ses écrits s'intéressent souvent au petit peuple comme avec La Sirène ou encore La ballade du mineur[5]. Elle écrit également de la littérature pour enfants[4]. Dans les années 1940, elle reprend certains textes pour les adapter au « réalisme socialiste » de son gouvernement[5].

Elle meurt à Prague à l'âge de 84 ans[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Majerová se marie deux fois : d'abord avec le journaliste Josef Stivín, puis avec le graphiste Slavoboj Tusar[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

  • Le film Virginity réalisé par Otakar Vávra en 1937, est basé sur son roman Panenství[8].
  • Son roman Siréna sert de base au scénario du film Siréna réalisé par Karel Steklý en 1947. Ce dernier reçoit un Lion d'or à la Mostra de Venise[9].
  • L'auteur tchéco-canadien Josef Škvorecký déclare que son personnage de Marie Burdychova dans The Miracle Game est physiquement basé sur Marie Majerová[10].

Œuvres sélectionnées[modifier | modifier le code]

  • Náměstí republiky (Place de la République), 1914
  • Nejkrásnější svět (Le plus beau des mondes), 1920
  • Mučenky (Passiflore), 1924
  • Přehrada (Le fermier), 1932
  • Siréna (La Sirène), 1935
  • Havířská balada (Ballade d'un mineur), 1938
  • Spisy, collectionne de ses œuvres en 19 volumes, 1962

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Jaroslav Spirk, Censorship, Indirect Translations and Non-translation : The (Fateful) Adventures of Czech Literature in 20th-century Portugal, Cambridge Scholars Publishing, , 205 p. (ISBN 978-1-4438-6705-4, lire en ligne), p. 50
  2. (cs) « Marie Majerová (1.2. 1882 – 16. 1. 1967) », SocietyMAG
  3. (en) Jakub S. Beneš, Workers and nationalism : Czech and German social democracy in Habsburg Austria, 1890-1918, Oxford (GB), Oxford University Press, , 268 p. (ISBN 978-0-19-878929-1, lire en ligne), p. 33
  4. a b et c (en) Katharina M Wilson, An Encyclopedia of Continental Women Writers, vol. Volume 1, New York/London, Garland, , 759–60 p. (ISBN 0-8240-8547-7, lire en ligne)
  5. a b et c « Marie Majerová », sur Encyclopédie Larousse en ligne (consulté le )
  6. « Marie Majerová (1882-1967) », Bibliothèque nationale de France
  7. a b c et d (cs) Otakar Chaloupka, Čeští spisovatelé literatury pro děti a mládež [« Écrivains tchèques de la littérature pour enfants et adolescents »], Prague, Albatros, , 480 p., pp. 236-243
  8. (en) Peter Hames, Czech and Slovak Cinema, Edinburgh University Press, , 272 p. (ISBN 978-0-7486-8683-4, lire en ligne), p. 56
  9. (en) Mira Liehm et Liehm, Antonín J, The Most Important Art : Eastern European Film After 1945, Berkeley/Los Angeles/London, University of California press, , 25, 99 (ISBN 0-520-03157-1, lire en ligne)
  10. (en) Brian Busby, Character Parts : Who's Really Who in CanLit, , 368 p. (ISBN 978-0-307-36858-4 et 0-307-36858-0, lire en ligne), p. 739

Liens externes[modifier | modifier le code]