Marie Jean François Philibert Le Carlier d'Ardon

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Marie Jean François Philibert Le Carlier d'Ardon
Illustration.
Jean-François Gérard, Le Carlier d'Ardon, vers 1792, musée d'Art et d'Archéologie de Laon.
Fonctions
Député du bailliage de Laon - Soissons - Vermandois

(2 ans, 6 mois et 8 jours)
Gouvernement Assemblée constituante de 1789
Groupe politique Tiers état
Député de l'Aisne

(3 ans, 1 mois et 20 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(20 jours)
Député au Conseil des anciens

(1 an, 4 mois et 10 jours)
Maire de Laon
Ministre de la police

(5 mois et 13 jours
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Laon, France
Date de décès (à 46 ans)
Lieu de décès Ancien 12e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Gauche
Profession Secrétaire du roi
députés de l'Aisne

Marie Jean-François Philbert Le Carlier d'Ardon, né le à Laon (Aisne)[1] et mort le 5 fructidor an VII () à Paris[2], est un homme politique français.

Il s'est illustré durant la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

En , lors des États-généraux, Le Carlier, alors maire de Laon et secrétaire du roi, est élu représentant du tiers-état pour le bailliage du Vermandois, le premier sur six[3]. Il vote en faveur du rattachement du Comtat Venaissin à la France[4].

En septembre 1792, Le Carlier est élu député du département de l'Aisne, le dixième sur douze, à la Convention nationale[5]. Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la mort, contre l'appel au peuple et contre le sursis. Il s'abstient de voter lors des scrutins sur la mise en accusation de Marat[6] et sur le rétablissement de la Commission des Douze[7].

Il siége aussi toujours pour l'Aisne au Conseil des Cinq-Cents, mais seulement quelques jours, du au . Il est également ministre de la Police quelques mois, au .

Il épouse le Jeanne Henriette Geneviève Mahieu de Vauvillé[8], dont il a notamment un fils, Marie-Charles-Henri-Philibert (1778-1860), futur conseiller général et député de l'Aisne.

Amédée Doublemard, Buste de Marie Le Carlier, musée d'Art et d'Archéologie de Laon.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance (p. 242), registre des baptêmes, mariages et sépultures (1721-1760) de la ville de Laon-Saint-Rémy-Porte sur le site des Archives départementales de l'Aisne.
  2. Dans l'ancien 12e arrondissement. Archives de Paris, état-civil reconstitué, registre des décès, V3E/D 868.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 8, p. XXXIV.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 25, séance du 4 mai 1791, p. 584.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 34.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 72.
  7. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 537.
  8. Acte de mariage (p. 119), registre des baptêmes, mariages et sépultures (1764-1786) de la ville de Presles-et-Thierny sur le site des Archives départementales de l'Aisne.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Adolphe Robert et Gaston Cougny, « Marie-Jean-François-Philbert Lecarlier d'Ardon » Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, 1891 (lire en ligne sur Gallica).

Liens externes[modifier | modifier le code]