Famille Bonnot

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Bonnot
Image illustrative de l’article Famille Bonnot
Armes de la famille.
Blasonnement D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux oiseaux d'argent, et en pointe un troisième de même.
Devise Dignus es lugere. (être digne d' être pleurer)
Période 1295 -
Pays ou province d’origine Comté de Bourgogne
Allégeance Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire Ducs de Bourgogne
Fiefs tenus co-seigneur de Frontenai, Cormaillon, Chasselambert, Roerheym.
Charges Bailli de Hal, Vicomte-Mayeur, Maître de la chambre des comptes, conseillier
Fonctions militaires Capitaine,Maréchal général des logis, écuyer tranchant
Fonctions ecclésiastiques Abbaye de la Bussière, Chanoine de la sainte-chapelle de Dijon et de la dole
Récompenses civiles Gouverneur de Veere
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Armes actuelles de la famille Bonnot, depuis 2000
Registre des AD21 sur la maison de Bonnot
Armes de jean Bonnot, archives AD21 armorial de la chambre des comptes de Bourgogne
registre de l acquisition de la mairie de Flavy par richard bonnot

Les Bonnot sont une maison noble originaire du Comté de Bourgogne. Elle a donné au clergé du Saint-Empire un certain nombre d'abbés et de chanoines. Le représentant le plus connu de cette lignée est le diplomate et militaire Jean Bonnot.

Histoire

La maison noble des Bonnot est originaire du Jura. Les Bonnot, qui tirent depuis le XIIIe siècle leur nom d'un fief, sont mentionnés dans les mémoires historiques sur la ville de Poligny[1], comme co-seigneur de Bonnot, des Fonds de Poligny et de la forêt de Vaivre octroyer par le comte palatin de Bourgogne Otton III.

Le fondateur de la maison est Alain Bonnot, seigneur de Frontenay, vivant à Poligny.

En 1374, Richard Bonnot[2], fils de Pierre, docteur en droit, entre aux services de Philippe II de Bourgogne, comme conseiller[3] et représentant spécial auprès du Pape[4]. Il était représenté avec sa femme Julienne, sur la prémière porte de la chapelle du petit Saint-Bigne de Dijon, qu'il avait fondée; on y voyait aussi son écu portant un chevron d'or accompagné de trois oiseaux[5]. Il est le pére de :

  • Guy Bonnot, fait écuyer,par le duc Jean I, seigneur de Blaisy, Vicomte-mayeur de Dijon de 1409 à 1415[6], marié à Jeanne La Berruière, en second noces à Jeanne de Saigney[5]. Sa fille Marguerite Bonnot épouse la 14 Novembre 1438 Nicolas Aurrillot de Langres[7].Son pere Richard acquit pour lui la maison de Griffons à Dijon[8].
  • Jean, Maitre des comptes des Ducs.Son fils deviendra seigneur de Cormaillon[5].
  • Marguerite, épouse de jean de Blaisy[5].
  • Jacotte qui épousa Jean de Ligney[5].

A la perte de la Bourgogne, les Bonnot entrent aux services des Hasbourg, s'installe à Malines. Jean Bonnot deviendra écuyer tranchant de Margueritte d'Autriche, puis maréchal général des logis de Marie d'Hongrie. Ils occuperont des fonctions de diplomates e, conseillers et militaires dans le cercle de Bourgogne. L'empereur octroie le titre de Noble libre du Saint-Empire héréditaire (Edelfrei).

Au XIV siècle, la maison de Bonnot se divise en 2 branches :

Les deux branches seront toujours en relations étroites.

  • Branche protestante, dans les Pays-Bas et en Allemagne.

La maison Bonnot à partir de 1565, épouse la réforme protestante Calviniste des Pays-bas. Jean de Bonnot Heer Van Cormaillon[9] et son épouse Helena de Barres seront des piliers de la réforme. Juger par l'inquisition, ils seront bannis de Bréda le 17 Aout 1568[10]. Ils s'intalleront en Palatinat, aux services de Frédéric III du Palatinat, de Guillaume d'Orange-Nassau et enfin de Jean-Casimir du Palatinat[11],[12].

Actif dans la diplomatie des Princes électeurs auprès de Huguenots français et des Anglais. Il est fait par Guillaume d'Orange-Nassau, gouverneur de Veere le 18 Mai 1573. Jean-Casimir invitera la famille Bonnot au Palatina-Rhin pour en faire les Principaux du Conseil.

  • Branche catholique, en France et Franche-Comté[13].

Les Bonnot retournés en France et en Franche-Comté offre des légistes aux parlements de Dole et un mayeur[14] de Dole en 1663 et 1672.A la suite de la conquête française, les Bonnot quitte la ville Dole[15], pour s'établir par mariage avec deux de ces filles avec des parlementaires de Besancon[16]. Marguerite-Françoise Bonnot épouse un sonseiller au parlement de Besançon, ainsi que Etinette et N.Bonnot[17] Certains choisissent de se réfugier dans leur terre de la Ronce, ou ils feront souche[18].

Armoiries

Les armes familiales se blasonnent[2]" D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux oiseaux d'argent, et en pointe un troisième de même."

Le premier enregistrement des armes de la famille Bonnot remonte à 1409 dans l'Armoriale de la Chambre des Comptes de Bourgogne, par jean Bonnot[19]. Son père Richard, conseiller du Duc l'utilisa comme sculpture sur la porte de la Chapelle du Petit Begne de Dijon vers 1374[20].

Personnages illustres

  • [21]Jean Bonnot (1374-1443) Clerc aux Comptes à partir duUne rue 23 février 1399,Auditeur le 06 Juin 1407 et maître de la chambre des comptes de Bourgogne 1408 à 1443, Lille et Besancon[22].
  • Jean ou Jehan Bonnot (1503-) Noble libre de Saint Empire, écuyer tranchant[23] de Marguerite d'Autriche, Maréchal Général des Logis de Marie de Hongrie, Bailli de Hal en Hainaut[24].
  • Jean Bonnot de Cormaillon (1539-1590), Gouverneur de Veere, Principaux du Conseil des princes électeur[25].
  • Helena des Barres, épouse de jean Bonnot de Cormaillon, pilier de la réforme aux Pays-Bas.
  • André Bonnot, chanoine de la Sainte-Chapelle de Dijon, abbé de la Bussière[26]
  • Etienne Bonnot (1623-1686), vicomte-mayeur de Dole.
  • Louis Bonnot, chanoine de Notre Dame de Dole[17].
  • Julien Bonnot, sinologue et essayiste.
  • Richard Bonnot, Procureur du Duc de 1354-1355, de 1370 à1384 conseiller au Parlement de Beaume[27], ainsi que conseiller au grand et petit conseils[28] du Duc Philippe II le Hardi de 1367-1388, acquit en 1377 la mairie de Flavy[29]. Le 25 septembre 1375, Richard est négociateur et représentant tout pouvoir du Duc de Bourgogne pour fixé à perpétuité les limites des provinces de Bourgogne et de Bourbonnais.[1]
  • Guyot Bonnot[30] t, écuyer, seigneur de Behan et de Buxeuil, lieutenant et gouverneur général du Duc[31] de Bourgogne. Il prit part à l'annexion de la Haute-Alsace[32]. Il est la beau - père de Guy de Lantaiges[33](bailli de Bar-sur-Seine), se dernier prend le nom de Bonnot-lantaiges[34]. En 1481, Guyot achete les terres et la seigneurie de Balaon pour 600 Francs tournois[35].Le 12 juillet 1498, il est confirmer par le Roi de France Charle VII bailly et maitre réformateur des eaux et forets et châtelain de Bar-sur-Seine.[36]
  • Bernard Bonnot, frère de Richard fut nommé par le Duc Philippe, Maître particulier des Monnaies des Flandres, le 13 juin 1393[37].
  • Noble Hippolyte Bonnot[38] , prêtre , curé de Bourguignon-Les-Conflans, 1745.

Curiosités

Il existe dans le Jura.

  • Une rue des Bonnots dans le village de Desnes ((Jura).[2]
  • Un hermitage de Saint-Bonnot [3] sur la commune d'Amanges.[4] .
  • Dijon , rue Amiral Roussin au 23. Les ornements qui décorent sont du goût de la renaissance. Il portrait autrefois le nom de Petit-Saint-Bénigne, et renfermait la chapelle de la Vicomté[39]. Sur la porte extérieur de la chapelle on voyait les statues agenouillés du "Vicomte"[5] Richard Bonnot et de s femme ainsi que leurs écus. Démolie en 1809.[40]

Notes et références

  1. ↑ François Félix Chevalier, Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny, avec des recherches rélatives à l'histoire du Comté de Bourgogne et de ses anciens souverains, et une collection de chartes intéressante, Pierre Delhorme, (lire en ligne)
  2. ↑ a et b Jules d' Arbaumont, Armorial de la Chambre des comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du père Gautier avec un chapitre supplémentaire pou les officiers du bureau des finances de la même ville, Lamarche, (lire en ligne)
  3. ↑ Recueil des édits, déclarations, lettres patentes, arréts du conseil, ordonnances et autres réglements émanés du roi et de son conseil, concernant l'administration des états de Bourgogne, (lire en ligne)
  4. ↑ Henri Beaune et Jules d' Arbaumont, La noblesse aux états de Bourgogne de 1350 à 1789, Mégariotis Reprints, (lire en ligne)
  5. ↑ a b c d et e Jules d' Arbaumont, Armorial de la Chambre des comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du père Gautier avec un chapitre supplémentaire pou les officiers du bureau des finances de la même ville, Lamarche, (lire en ligne)
  6. ↑ Edme Béguillet, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, V. Lagier, (lire en ligne)
  7. ↑ Archives départementales de la Côte-d'Or, Inventaire Sommaire Des Archives Départementales Antérieures À 1790, Impr. Darantière, (lire en ligne)
  8. ↑ Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, Mémoires, Académie des sciences, arts et belles-lettres., (lire en ligne)
  9. ↑ « Oude Universiteit Leuven, 1426-1797 », sur search.arch.be (consulté le )
  10. ↑ A. L. E. Verheyden, Le Conseil des troubles: liste des condamnés (1567-1573), Palais des académies, (lire en ligne)
  11. ↑ (nl) A. J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden: bevattende levensbeschrijvingen van zoodanige personen..., J. J. van Brederode, (lire en ligne)
  12. ↑ (nl) DBNL, « Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek. Deel 5 · dbnl », sur DBNL (consulté le )
  13. ↑ Antoine Perrenot de Granvelle, Correspondance du Cardinal de Granvelle: 1565-1586, Impr. F. Hayez, (lire en ligne)
  14. ↑ Société d'émulation du Jura, Mémoires, (lire en ligne)
  15. ↑ Charles d' Hozier, Armorial général de France: recueil officiel dressé en vertu de l'édit de 1696..., Darantière, (lire en ligne)
  16. ↑ Jules d' (1831-1916) Auteur du texte Arbaumont, Armorial de la Chambre des Comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du P. Gautier, avec un chapitre supplémentaire pour les officiers du Bureau des finances de la même ville, par J. d'Arbaumont, (lire en ligne)
  17. ↑ a et b Charles d' Hozier, Armorial général de France: recueil officiel dressé en vertu de l'édit de 1696..., Darantière, (lire en ligne)
  18. ↑ Archives départementales du Jura, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Département du Jura: Evèché de Saint-Claud. Eglise collégiale de Dole, Imprimerie Lucien Declume, (lire en ligne)
  19. ↑ Jules d' (1831-1916) Auteur du texte Arbaumont, Armorial de la Chambre des Comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du P. Gautier, avec un chapitre supplémentaire pour les officiers du Bureau des finances de la même ville, par J. d'Arbaumont, (lire en ligne)
  20. ↑ Claude Courtépée, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, précédée de l'abrégé historique de cette province. [tom. 3-7 by Courtépée alone.], L.N. Frantin, (lire en ligne)
  21. ↑ « Chambres des Comptes. Registres », sur search.arch.be (consulté le )
  22. ↑ « Chapitres cathédraux », sur archives.cotedor.fr (consulté le )
  23. ↑ Robert Fleuranges (III de La Marck, seigneur de) et Robert de la Marck Fleuranges (seigneur de), Mémoires du maréchal de Florange: 1521-1525, Renouard, H. Laurens, successeur, (lire en ligne)
  24. ↑ Leopold Everaert et Jean Bouchery, Histoire de la ville de Hal d'après les documents originaux, Tillot, (lire en ligne)
  25. ↑ Jean Charles Joseph de Vegiano (seigneur de Hoves), Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de 1724-94 Bourgogne: et neuf de ses suppléments, rédigés et classés par familles et d'après un système alphabétique et méthodique, (lire en ligne)
  26. ↑ Jules d' Arbaumont, Armorial de la Chambre des comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du père Gautier avec un chapitre supplémentaire pou les officiers du bureau des finances de la même ville, Lamarche, (lire en ligne)
  27. ↑ Gustave Chaix d'Est-Ange, Blo-Bre, Éditions Vendôme, (lire en ligne)
  28. ↑ Henri Beaune et Jules d' Arbaumont, La noblesse aux états de Bourgogne de 1350 à 1789, Mégariotis Reprints, (lire en ligne)
  29. ↑ « Ir ead visu lien », sur archives.cotedor.fr (consulté le )
  30. ↑ Côte-d'Or (France) Archives départementales, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Côte-d'Or : Archives civiles, série B : Chambre des comptes de Bourgogne, P. Dupont, (lire en ligne)
  31. ↑ Revue bourguignonne, (lire en ligne)
  32. ↑ Louis Stouff, Les origines de l'annexion de la Haute-Alsace à la Bourgogne en 1469: étude sur les terres engagées par l'Autriche en Alsace depuis le XIVe siècle, spécialement la seigneurie de Florimont, L. Larose, (lire en ligne)
  33. ↑ Léopold Niepce, Histoire du canton de Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) et de ses dix-huit communes: topographie, géologie, organisation religieuse et administrative, Impr. d'A. Vingtrinier, (lire en ligne)
  34. ↑ Léopold Niepce, Histoire du canton de Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) et de ses dix-huit communes: topographie, géologie, organisation religieuse et administrative, Impr. d'A. Vingtrinier, (lire en ligne)
  35. ↑ Archives départementales de Saône-et-Loire, Inventaire-sommaire des Archives départementales de Saône-et-Loire antérieures à 1790, Imprimerie d'Émile Protat, (lire en ligne)
  36. ↑ « Le 12 juillet 1498 , « sur les lettres de confirmacion octroyées par le roy à Guyot Bonnot , touchant la confirmacion de l'office de bailly et maistre - Recherche Google », sur www.google.com (consulté le )
  37. ↑ Archives départementales du Nord, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Nord: Archives civiles. Série B: Chambre des comptes de Lille, L. Danel, (lire en ligne)
  38. ↑ Archives départementales de la Haute-Saône, Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790: Haute-Saône, (lire en ligne)
  39. ↑ Claude Courtépée et Edme Béguillet, Description générale et particulière du duché de Bourgogne: précédée de l'abrégé historique de cette province. 2, Lagier, (lire en ligne)
  40. ↑ Joseph Moreau, Dijon à la fin du XVIIIe siècle, Champion-Slatkine, (ISBN 978-2-85203-142-5, lire en ligne)
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