Louise Jopling

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Louise Jopling
Portrait de Louise Jopling
par John Everett Millais.
Naissance
Décès
(à 90 ans)
Sépulture
Chesham Bois Burial Ground (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Joseph Middleton Jopling (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Portrait de Louise Jopling
par
en:Herbert Rose Barraud.

Louise Jane Jopling (née Goode, plus tard Rowe) le à Manchester, et morte le , est une peintre anglaise de l'époque victorienne, et une des plus importantes femmes artistes de sa génération[1],[2].

Biographie

Louise Goode née à Manchester, est le cinquième enfant de T. S. Goode. Elle se marie à dix-sept ans avec le fonctionnaire Frank Romer. La Baronne de Rothschild, en lien avec Romer, encourage Louise à poursuivre et développer son art. Vers la fin des années 1860, elle étudie à Paris avec Charles Joshua Chaplin et Alfred Stevens et expose d'abord ses œuvres au Salon. Elle participe aux expositions de la Royal Academy, 1870-1873 (sous le nom de Louise Romer). Après la mort de Romer en 1872, elle épouse l'artiste de Vanity Fair Joseph Middleton Jopling en 1874, qui est témoin au mariage de Whistler et de Beatrix Godwin en 1888[3].

Elle remporte un franc succès dans sa carrière : son tableau Five O'Clock Tea est vendu pour 400 ₤ en 1874. Son Five Sisters of York est montré à l'Exposition de Philadelphie en 1876, et son The Modern Cinderella à l'Exposition de Paris de 1878[4]. Pourtant, elle n'échappe pas au sexisme de son époque : en 1883, elle sollicite une commande de portraits pour 150 guinées, mais perd contre Sir John Everett Millais, qui reçoit 1000 guinées pour le même projet[5].

Elle entre à la Society of Women Artists en 1880 et à la Société royale des peintres portraitistes en 1891; admise à la Royal Society of British Artists en 1901, elle en est la première femme. Pendant les années de son mariage avec Jopling, elle devient la principale source financière de la famille. On dit : « Elle a trouvé cette responsabilité lourde et stressante, nécessitant une production constante, des ventes régulières et une recherche constante de commandes et de clients. En 1879, malgré sa propre maladie et celle de son fils Percy, elle produisit dix-huit œuvres. »[6].

Œuvres

Notes et références

  1. Deborah Cherry, Painting Women: Victorian Women Artists, London, Routledge, 1993.
  2. Wendy Slatkin, The Voices of Women Artists, Lebanon, IN, Prentice Hall, 1992.
  3. « Hunterian Museum & Art Gallery Collections: GLAHA 46317 », sur gla.ac.uk (consulté le )
  4. Clara Erskine Clement, Women in the Fine Arts from the Seventh Century B.C. to the Twentieth Century A.D., Charleston, SC, BiblioBazaar LLC, 2007; p. 177.
  5. Elise Lawton, Evelyn Pickering De Morgan and the Allegorical Body, Madison, NJ, Fairleigh Dickinson University Press, 2002; p. 35.
  6. Cherry, p. 37.

Annexes

Liens externes

Bibliographie