Louis-Godefroi d'Estrades

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Louis-Godefroi d'Estrades
Fonction
Maire de Bordeaux
-
Biographie
Naissance
Avant 1683
Décès
Nationalité
Famille
Père
Enfant
Blason

Le comte Louis-Godefroi d'Estrades est un noble français, né avant 1683. Il succède à son père comme maire perpétuel de Bordeaux en et occupe cette charge jusqu'à sa mort le quelques jours après qu'un boulet lui a emporté la jambe près de Belgrade[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis-Godefroi d'Estrades est le fils aîné du marquis Louis d'Estrades et de sa première épouse Charlotte-Thérèse de Runes. Il nait avant , date du décès de sa mère.

Il épouse Charlotte Le Normand-du-Fort en 1691 et en a cinq enfants, dont Louis-Godefroi second du nom qui succédera à son père comme maire de Bordeaux à sa mort.

Il est colonel d'un régiment de dragons à la bataille de Luzzara en Italie en 1702 et est promu lieutenant-général des armées du roi en 1710.

Il hérite les titres et charges accordés à sa famille à la mort de son père, et notamment celle de maire perpétuel de Bordeaux. Peu intéressé par l'administration de la ville, il poursuit sa carrière militaire en Allemagne, en Flandre, en Hongrie, en Turquie. Dans un fort dans un marais lors de la bataille de Belgrade contre les Turcs, un coup de canon lui arrache la jambe le  : il meurt le 18 des suites de cette blessure.

Mandature[modifier | modifier le code]

Courant les champs de bataille et les ambassades, Louis-Godefroi d'Estrades ne réside que rarement à Bordeaux, concerné seulement par la rente annuelle de 20 000 livres qu'il perçoit à la suite de ses grand-père et père[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse: contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leurs armes & l'état des grandes terres du royaume, Paris, Chez La Veuve Duchesne et l'auteur, (lire en ligne), p. 193
  2. Histoire des maires de Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, , 523 p. (lire en ligne), page 217