Ligne de Liart à Tournes

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Ligne de
Liart à Tournes
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1906
Électrification 1954
Concessionnaires Est (1900 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 222 000
Longueur 24 km
Vitesse maximale
commerciale
110/120
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 25 kV – 50 Hz
Pente maximale
Nombre de voies Double voie
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF & divers nouveaux entrants
Trafic Voyageurs et fret

La ligne de Liart à Tournes est une ligne ferroviaire française à double voie à écartement standard électrifiées. Elle fait partie de la grande relation transversale Dunkerque - Bâle.

Elle constitue la ligne 222 000[1] du réseau ferré national.

Historique[modifier | modifier le code]

La ligne est concédée à titre éventuel, dans le cadre d'un itinéraire de « Liart à Mézières » par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[2]. La ligne est déclarée d'utilité publique par une loi le , rendant ainsi la concession définitive[3].

Date d'ouverture :

  • Liart - Tournes : 20/12/1906

À l'origine, la liaison Charleville-Mézières - Hirson se faisait par la ligne de Charleville-Mézières à Hirson par Auvillers, ligne à voie unique au profil défavorable. La création des lignes d'Hirson à Liart et Amagne - Lucquy et de Liart à Tournes a capté l'essentiel du trafic entre Charleville et Hirson.

Description de la ligne[modifier | modifier le code]

Tracé - Parcours[modifier | modifier le code]

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le profil est moyen avec des déclivités maximum de 8 mm/m. La vitesse des trains est limitée à 110/120 km/h entre Liart et Tournes.

Infrastructure[modifier | modifier le code]

La gare de Rouvroy-L'Échelle.

La ligne est à double voie, équipée du block automatique lumineux, du contrôle de vitesse par balises (KVB) et de la radio sol/train (système GSM-R).

Elle a été électrifiée parmi les premières en 25kv - 50 Hz à la suite des essais satisfaisants réalisés par la SNCF sur la ligne alpine Aix-les-Bains - Annecy. Date de mise sous tension : 2/07/1954.

Les gares[modifier | modifier le code]

Quatre gares intermédiaires furent construites sur la ligne de Liart à Tournes, elles ont toutes fermé aux voyageurs au plus tard en 1990[4].

  • Logny-Bogny disposait d'une halte de type 1903[5], son bâtiment a été reconverti en habitation
  • la gare d'Aubigny-les-Pothées[6] est située à distance du bourg et possédait une halle à marchandises. Il s'agit d'une petite gare de type 1903[7] munie d'une aile à trois travées.
  • la gare de Rouvroy - l’Échelle[4] possède les mêmes bâtiments qu'Aubigny complétés par un château d'eau et un poste relai électrique. La halle est à l'abandon.
  • la halte de Bolmont était située au milieu des bois. Son bâtiment, de type 1903[8], a été démoli à la fin des années 2000.

Matériel roulant ayant circulé sur la ligne[modifier | modifier le code]

Exploitation et trafic[modifier | modifier le code]

Cette ligne est un segment de la transversale Nord-Est, un axe majeur du réseau ferré national, qui relie Lille à Thionville. Elle a connu un trafic fret intense qui a considérablement diminué depuis la fin de l'extraction du charbon dans les mines du Nord et du Pas-de-Calais et le déclin de la sidérurgie lorraine.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fascicule Gares et lignes du nord édité par le COPEF (Cercle Ouest Parisien d'Études Ferroviaires) en 1985.
  2. « N° 14216 - Loi qui approuve la convention passée, le 11 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Est : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 345 - 352 (lire en ligne).
  3. « N° 38485 - Loi qui déclare d'utilité publique, à titre d'intérêt général, l'établissement du chemin de fer de Liart à Mézières : 16 juillet 1900 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 61, no 2183,‎ , p. 529 (lire en ligne).
  4. a et b « La gare de Rouvroy », sur railsardennaises.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  5. Jean-Paul Foltet, « Installations - Les petites gares de l'Est donnent dans l'asymétrie », Ferrovissime, vol. 54,‎ , p. 69-74 (lire en ligne).
  6. « La gare d'Aubigny », sur railsardennaises.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  7. Jean-Paul Foltet, « Installations - À l'Est, les BV adoptent le style asymétrique », Ferrovissime, vol. 62,‎ , p. 60-63 (lire en ligne).
  8. « La gare de Bolmont », sur railsardennaises.pagesperso-orange.fr (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Livre : Sur les rails d'Ardennes et de Gaume par Pascal DUMONT et Olivier GEERINCK - Editions de Borée.
  • Revue : La Vie du rail n° 1580, 1581 et 1745.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]