Aller au contenu

La Llorona (film, 2019)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 juillet 2021 à 15:44 et modifiée en dernier par FR (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
La llorona

Réalisation Jayro Bustamante
Scénario Jayro Bustamante
Pays de production Drapeau du Guatemala Guatemala
Drapeau de la France France
Genre Drame
Horreur
Thriller
Durée 97 minutes
Sortie 2019

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La llorona est un film franco-guatémaltèque réalisé par Jayro Bustamante, sorti en 2019.

Synopsis

Environ trente ans après le meurtre de nombreux Mayas lors d'un conflit armé au Guatemala, des poursuites pénales sont engagées contre Enrique Monteverde, un général à la retraite qui a supervisé le génocide. Cependant, il est acquitté lors d'une procédure judiciaire.

Désormais Enrique Monteverde entend hurler ses victimes comme le faisait autrefois l'esprit de la Llorona. Sa femme et sa fille pensent qu'il est atteint de démence. Devant les révélations lors du procès, les domestiques mayas choisissent de démissionner, laissant la famille du général sans assistance, alors que la propriété est assiégée de manifestants, certes pacifiques. Alma, la nouvelle gouvernante, en connaît les vraies raisons des hallucinations sonores et visuelles du vieil homme. Et le déni de son épouse commence à se fissurer.

Contexte historique

Pendant la longue guerre civile au Guatemala, de à , il y a eu un assassinat massif de civils appartenant à la population indigène maya au village de Plan de Sánchez en 1982. Le film fait référence implicitement au procès du général Efraín Ríos Montt pour génocide[1].

Fiche technique

Distribution

Sortie

Accueil critique

En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,5/5[2].

Pour Jacques Mandelbaum (Le Monde), « Dans « La Llorona », film fantastique guatémaltèque de Jayro Bustamante, une servante indienne force son patron, un général, à affronter son passé criminel. »[3]

Dans un entretien au Monde, le réalisateur « C’est fondamentalement une légende faite pour gouverner le comportement des femmes, leur signifier qu’elles doivent rester à la maison à attendre leur mari. Elle est très misogyne. L’idée était de faire de la Llorona une justicière. »[4]

Distinctions

Récompenses

Nomination

Sélections

Notes et références

  1. Guillemette Odicino, « Critique du film La Llorona », sur telerama.fr, (consulté le )
  2. « La llorona », sur Allociné (consulté le ).
  3. Jacques Mandelbaum, « « La Llorona » : le cri vengeur d’une naïade guatémaltèque », sur lemonde.fr, (consulté le )
  4. Thomas Sotinel, « Jayro Bustamante : « L’idée était de faire de la Llorona une justicière » », sur lemonde.fr, (consulté le )
  5. « Festival Biarritz Amerique Latine : Abrazo du meilleur film pour "La Fièvre" », sur France Bleu, (consulté le )
  6. « En images. Biarritz : le palmarès du Festival de cinéma latino-américain », sur Sud Ouest, (consulté le )
  7. (es) « Premios Coral 41 Festival », sur habanafilmfestival.com (consulté le )
  8. (es) « "Los sonámbulos", gran ganadora en La Habana », sur Página/12, (consulté le )

Publication

Le découpage intégral du film et les dialogues en français et en espagnol sont publiés dans L’Avant-Scène Cinéma n° 677 (novembre 2020) Voir http://www.avantscenecinema.com/numeros/

Articles connexes

Liens externes