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L'Extravagant Mr Ruggles

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L'Extravagant Mr Ruggles
Description de l'image Ruggles of Red Cap (1935 poster).jpg.
Titre original Ruggles of Red Gap
Réalisation Leo McCarey
Scénario Walter DeLeon
Harlan Thompson
Harry Leon Wilson (roman)
Acteurs principaux
Sociétés de production Paramount Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie
Durée 90 minutes
Sortie 1935

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Extravagant Mr Ruggles (Ruggles of Red Gap) est un film américain réalisé par Leo McCarey, sorti en 1935.

Le film est inscrit en 2014 au National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès[1].

Synopsis

Paris en 1908. Ruggles est le valet de chambre anglais du comte de Burnstead. Lors d'une soirée arrosée, le comte joue au poker avec un couple d'américains et « perd » Ruggles. Le valet se voit bien malgré lui obligé de suivre les Floud, ses nouveaux patrons, aux États-Unis. Après le choc des cultures, il va prendre goût à l'égalité des conditions que lui propose la société américaine.

Fiche technique

Distribution

Acteurs non crédités

Commentaire

Dans son ouvrage De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville consacre un chapitre à une comparaison des rapports maîtres-domestiques respectivement chez les Britanniques et les Américains. Ce film de Leo McCarey peut être considéré comme une mise en image de cette comparaison.

Ruggles est habitué à la domesticité aristocratique, où une longue tradition unit une famille de domestiques à une famille de Lords, où les rapports sont réglés par des codes de l'honneur et par une intériorisation des règles. Aux États-Unis, il découvre une société égalitaire, démocratique, où les rapports des hommes sont réglés par le consentement. Le domestique est ici un simple salarié qui peut à tout moment rompre son contrat et qui reste donc toujours l'égal du maître. D'abord révolté par cette absence de hiérarchie sociale, le valet de chambre découvre petit à petit l'esprit de liberté qui souffle dans la société américaine. Le film est donc, dans son ensemble, un éloge de la démocratie américaine et de l'égalité des chances qu'elle offre à ses citoyens, éloge qui culmine lorsque Ruggles prononce le discours de Lincoln à Gettysburg.

Le film, dans sa version originale, illustre également la sentence de George Bernard Shaw :

« Anglais et Américains sont deux peuples séparés par la même langue ! »

Notes et références

  1. (en) « Liste du National Film Registry » (consulté le ).
  2. (en) Ruggles of Red Gap sur Gutenberg.org

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Enard, « l'extravagant M. Ruggles », Téléciné no 145, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 31, (ISSN 0049-3287).

Liens externes