Kākāriki

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Perruche de Nouvelle-Zélande

Les Kākārikis, ou perruches de Nouvelle-Zélande, sont des perruches du genre Cyanoramphus qui se caractérisent par leur implantation géographique, toutes étant endémiques de la Nouvelle-Zélande. Le terme māori « kākāriki » désigne spécifiquement ces oiseaux, et est formé de kākā, signifiant « perroquet », et riki, signifiant « petit »[1].

Espèces concernées[modifier | modifier le code]

Les espèces concernées sous le vocable Kākāriki sont :

Observation[modifier | modifier le code]

Les Kākāriki ont pour principal trait commun la couleur vert vif de leur plumage ; les principales différences observables distinguant les espèces sont les couleurs des plumes de la tête[2].

Les kākāriki nichent principalement dans les trous des arbres ; en ce qui concerne l'espèce de Sparrman, certains individus nichent dans les crevasses des falaises, entre les rochers, dans des broussailles voire dans des terriers au sol. La nourriture de toutes les espèces consiste en baies, graines, fruits et insectes, que les animaux viennent souvent chercher au sol. Les oiseaux vivent solitaires ou en couple, mais il peut arriver que des petites bandes d'animaux se forment[2].

La nidification a généralement lieu d'octobre à décembre, mais elle peut se poursuivre tout l'hiver si la nourriture est abondante. Pendant l'incubation, le mâle appelle la femelle hors du nid et la nourrit par régurgitation. La femelle couve cinq à neuf œufs pendant environ trois semaines jusqu'à l'éclosion, puis les deux parents participent à l'alimentation des oisillons, mais indirectement en ce qui concerne le mâle, qui nourrit d'abord la femelle, cette dernière transmettant à ses petits. Les petits de l'espèce de Sparrman sont nourris au sol, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux prédateurs terrestres[2].

Distribution[modifier | modifier le code]

La Perruche à tête d'or est présente dans toutes les zones forestières des îles du Nord, du Sud et Stewart, ainsi que dans les îles Auckland, dans les zones de forêts et de broussailles hautes et ininterrompues. Elle est relativement courante quoique difficile à voir. La Perruche de Sparrman est la moins menacée ; toutefois, elle est quasiment absente des deux îles principales et de toutes les îles où des prédateurs mammifères (rats et opossums) ont été introduits. Elle vit moins en altitude et dans des espaces plus ouverts que l'espèce à tête d'or, souvent en périphérie de la zone forestière proprement dite. Elle se nourrit fréquemment au sol[2].

La Perruche de Malherbe est la plus rare et la plus menacée, avec une estimation de 360 animaux vivant en liberté[3].

La Perruche des Chatham ne se trouve que sur la petite île Mangere, dans l'archipel des îles Chatham. La Perruche des Antipodes est endémique des îles des Antipodes[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) www.dynamo6.com, « kakariki - Te Aka Māori Dictionary », sur kakariki - Te Aka Māori Dictionary (consulté le )
  2. a b c d et e (en) « New Zealand parakeet/kākāriki », Ministère de la Conservation (consulté le ).
  3. (en) « Orange-fronted parakeet/kākāriki karaka », Ministère de la Conservation (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Graeme G. Phipps 2006] (en) Graeme G. Phipps, The kakarikis, Sydney, Macleay Museum (en), , 10 p. (lire en ligne)
  • [Ortiz-Catedral et alii 2014] (en) Rose Collen, Bill Cash, Lynn Adams, Luis Ortiz-Catedral, Matu Booth, Richard Gray, Denise Fastier, Kahori Nakagawa et Tamsin Ward-Smith, Best practice techniques for the translocation of red-crowned parakeet (kākāriki, Cyanoramphus novaezelandiae novaezelandiae) and yellow-crowned parakeet (kākāriki, Cyanoramphus auriceps), Wellington, Ministère de la Conservation, , 37 p. (DOI 10.13140/2.1.4013.9046, lire en ligne)
  • [Macdonald & Robertson 2017] (en) Amy Macdonald et Hugh A. Robertson, Arawai Kakariki wetland restoration programme: science outputs 2007-2016, Wellington, , 27 p. (DOI 10.13140/2.1.4013.9046, lire en ligne)