Juvénal Viellard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Juvénal Viellard
Fonctions
Sénateur du Territoire de Belfort
-
Conseiller général du Territoire de Belfort
-
Député du Haut-Rhin
-
Conseiller général du Haut-Rhin
-
Président de conseil général
Maire de Morvillars
Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Giromagny (Arrondissement subsistant du Haut-Rhin, maintenant Territoire de Belfort)
Nom de naissance
François Christophe Nicolas Juvénal Viellard-Migeon
Nationalité
Français
Activités
Conjoint
Laure Migeon
Enfant
Autres informations
Propriétaire de
Château Juvénal Viellard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion

François Christophe Nicolas Juvénal Viellard-Migeon, usuellement appelé Juvénal Viellard, est un homme politique français, né à Belfort (Haut-Rhin) le et mort à Giromagny (Arrondissement subsistant du Haut-Rhin) le . Il a été député au Corps législatif de 1869 à 1870, et sénateur de 1876 à 1886. Il était aussi maître de forges à Morvillars et conseiller général du canton de Delle (Haut-Rhin puis Arrondissement subsistant du Haut-Rhin, aujourd'hui Territoire de Belfort) de 1848 à 1886.

Biographie[modifier | modifier le code]

Opposant à l'Empire, il perd en 1857 ses fonctions de maire de Delle pour avoir combattu le candidat officiel, mais il est élu, le , comme candidat indépendant, député de la 3e circonscription du département du Haut-Rhin au Corps législatif.

Il prend place dans le tiers-parti, signe l'interpellation des 116, vote pour la déclaration de guerre à la Prusse, et rentre dans la vie privée au .

Candidat aux élections du dans le département du Haut-Rhin, il n'est pas élu.

Lors des élections sénatoriales du , il posa sa candidature dans le territoire de Belfort, puis la retire devant celle d'Adolphe Thiers, qui fut élu. Mais, après l'option de Thiers pour un siège de député, Viellard-Migeon se porte de nouveau candidat, et est élu.

Il siège à la droite du Sénat, se prononce pour la dissolution de la Chambre (1877), contre le ministère Dufaure, contre l'article 7 de la loi Ferry.

Il est réélu le et vote contre les ministères républicains qui se succédèrent au pouvoir, contre la réforme judiciaire, contre le divorce, contre les crédits du Tonkin.

Il est le créateur de la société Viellard-Migeon et Cie qui existe encore à ce jour.

Il meurt en 1886.

Il est le gendre de Jean-Baptiste Migeon.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]