José Vera Jardim

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José Vera Jardim
Fonctions
Vice-président
de l'Assemblée de la République portugaise

(1 an, 8 mois et 4 jours)
Président Jaime Gama
Législature XIe
Prédécesseur Manuel Alegre
Successeur Eduardo Ferro Rodrigues
Ministre portugais de la Justice

(3 ans, 11 mois et 27 jours)
Premier ministre António Guterres
Gouvernement XIIIe constitutionnel
Prédécesseur Álvaro Laborinho Lúcio
Successeur António Costa
Biographie
Nom de naissance José Eduardo Vera
Cruz Jardim
Date de naissance (85 ans)
Lieu de naissance Ponte de Sor (Portugal)
Parti politique Parti socialiste
Diplômé de Université de Lisbonne
Profession Avocat

José Eduardo Vera Cruz Jardim, né le à Ponte de Sor, est un homme politique portugais membre du Parti socialiste (PS). Il est ministre de la Justice entre 1995 et 1999 et vice-président de l'Assemblée de la République de 2009 à 2011.

Biographie[modifier | modifier le code]

Une longue carrière d'avocat[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu une licence de droit à l'université de Lisbonne, il devient avocat en 1963. Pendant près de quinze ans, il exerce son métier auprès de l'ambassade d'Allemagne de l'Ouest. En 1977, il fonde un cabinet avec Jorge Sampaio et Júlio Castro Caldas.

Débuts politiques au Parlement[modifier | modifier le code]

Candidat sur la liste PS dans le district de Lisbonne lors des élections législatives anticipées du 19 juillet 1987, il doit attendre pour commencer à siéger à l'Assemblée de la République. Lors du scrutin du 6 octobre 1991, il est en seizième position sur la liste de Lisbonne, mais est tout de même réélu.

Du gouvernement au retrait de la politique[modifier | modifier le code]

Pour les élections législatives du 1er octobre 1995, il est placé en troisième position dans le district de Setúbal. Le 28 octobre suivant, José Vera Jardim est nommé ministre de la Justice dans le gouvernement formé par le nouveau Premier ministre socialiste António Guterres. Bien que réélu, dans le district de Lisbonne, à l'occasion des élections du 10 octobre 1999, il cède quinze jours plus tard son ministère à António Costa.

Il continue alors de siéger au Parlement. À l'ouverture de la XIe législature le , il est élu vice-président de l'Assemblée de la République par 182 voix favorables et 42 bulletins nuls. Avec la convocation d'élections anticipées le 5 juin 2011, il renonce à solliciter un huitième mandat et se retire de la vie politique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]