José Moñino y Redondo de Floridablanca

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 30 décembre 2014 à 15:19 et modifiée en dernier par DSisyphBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Le Comte de Floridablanca et Goya, peint par Francisco de Goya en 1783.

Don José Moñino y Redondo, Comte de Floridablanca (en espagnol: José Moñino y Redondo, conde de Floridablanca), né à Murcie le 21 octobre 1728, mort à Séville le 30 décembre 1808), est un homme politique et diplomate espagnol.

Biographie

D'abord ambassadeur près de la cour de Rome en 1772, il s'efforça d'obtenir du pape Clément XIV la suppression de l'ordre des jésuites.

Il fut aussi le secrétaire d'État (équivalent de premier ministre) de Charles III d'Espagne à partir de 1777.

Le comte de Floridablanca appartenait à la franc-maçonnerie.

Il gouverna selon les principes du despotisme éclairé, mais ne sut pas associer l'opinion publique à ses réformes.

Il échoua dans une expédition contre Alger et dans l'entreprise de chasser les Anglais de Gibraltar. En outre, il engagea son pays dans une guerre ruineuse contre l'Angleterre (1779/1783) en prenant parti pour les États-Unis d'Amérique.

Le 18 juillet 1790, à Aranjuez, il est victime d'un attentat, mais survit au coup de poignard que lui assène un français nommé Perret[1].

Disgracié par Charles IV d'Espagne en 1792, il resta plusieurs années emprisonné à Pampelune.

Il ne reparut qu'en 1808, lors du soulèvement de la péninsule ibérique contre Napoléon et fut alors élu président de la Junta Suprema Central; mais il mourut la même année.

Notes et références

  1. Thierry Lentz, Napoléon diplomate, CNRS éditions, (ISBN 978-2-271-07442-3), p. 151

Liens externes

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.