Jomo Kwame Sundaram

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Jomo Kwame Sundaram, né le , est un économiste et personnalité publique malaisienne.

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Nommé d'après deux dirigeants africains anti-coloniaux, Jomo est né à Penang, en Malaisie, peu de temps après que le premier président kenyan Jomo Kenyatta a été incarcéré par les Britanniques à la fin de 1952 et des années après que le premier président ghanéen Kwame Nkrumah soit secrétaire du Congrès panafricain.

Après le lycée militaire en Malaisie, Jomo est parti aux États-Unis en 1970 après avoir eu une place à l'université Yale, et puis à l'université Harvard pour son master et doctorat.

Carrière[modifier | modifier le code]

Après ses études Jomo est rentré en Malaisie pour enseigner à l'université de Malaya. Il exprimait ses opinions globalement hérétiques, pour lesquelles il est devenu connu, notamment à propos de la corruption, la copinage et l’inégalité, de manière que il a été poursuivi du milliardaire et homme d’affaires malaisien Vincent Tan.

Jomo travaillait au Département des affaires économiques et sociales à l’Organisation des Nations unies à New York depuis 2005, où il demeura pour huit ans avant de travailler à L’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture à Rome, Italie[1].

Jomo a été rapatrié en Malaisie en 2015, où il travaille pour l'institut du recherche du Khazanah Nasional Berhad, le fonds souverain du gouvernement malaisien. En mai 2018 il a été sélectionné pour rejoindre le conseil du nouveau gouvernement, ce qui a remplacé le gouvernement qui n'avait jamais perdu le pouvoir depuis l'indépendance vis-à-vis des Britanniques en août 1957.

Il est membre du Comité de conseil scientifique (CCS) du programme MOST, le programme intergouvernemental de l’UNESCO dédié aux transformations sociales[2].

Œuvres récentes en anglais[modifier | modifier le code]

  • Avec Vitas Rawal et Michael T. Clark, Mettre fin à la malnutrition : de l'engagement à l'action, FAO, 2015.
  • Avec Oliver Schwank et Rudiger von Arnim, La mondialisation et développement en Afrique subsaharienne, Nations unies, 2013.
  • Avec Anis Chowdhury, La pauvre pauvreté : l'appauvrissement de l'analyse, de la mesure et des politiques, Nations unies, 2011.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jomo Kwame Sundaram et Michael T. Clark, « La « bonne gouvernance » est-elle indispensable au développement ? », sur lemonde.fr, (consulté le )
  2. « Comité de conseil scientifique (CCS) de MOST », sur unesco.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]