Jean-Michel Gros

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Jean-Michel Gros
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national

(12 ans et 5 jours)
Législature 43e, 44e et 45e
Groupe politique libéral (L)
Député au Grand Conseil du canton de Genève

(9 ans)

(4 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Genève
Date de décès (à 70 ans)
Nationalité Suisse
Parti politique PLS
Profession Viticulteur

Jean-Michel Gros, né le à Genève (originaire de Dardagny) et mort le [1], est une personnalité politique suisse du canton de Genève, membre du Parti libéral suisse. Il est député au Conseil national de 1987 à 1999.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Michel Gros naît le à Genève. Il est originaire de Dardagny, une commune du même canton[2]. Il étudie à l'École d’œnologie et de viticulture de Lausanne et Changins[3]. Il est viticulteur à Satigny[4].

De 2003 à 2006, il est membre du comité directeur de la Chambre de commerce et de l'industrie de Genève[5].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Membre du Parti libéral suisse (PLS), Jean-Michel Gros est élu au Conseil municipal de Satigny de 1983 à 1987, puis du Conseil administratif[2]. Il siège au Grand Conseil du canton de Genève de 1985 à 1989 et de 2001 à 2010[2],[5]. Il préside le Parti libéral du canton de Genève dans les années 1980[6].

Il siège au Conseil national de 1987 à 1999. Il préside le groupe libéral de 1995 à 1999[2]. Il intervient beaucoup sur des sujets liés à l'économie et à la fiscalité et suit une ligne néolibérale[6]. Il s'engage par ailleurs sur des objets touchant à sa profession, tels que l'arrêté sur la viticulture soumis en votation en 1990 ou la gestion des stocks excédentaires de vin[7],[8]. En 1999, il dépose également une intervention parlementaire qui est à l'origine de la création du partenariat enregistré pour les couples homosexuels[9]. Lors des élections fédérales 1999, il renonce à se représenter au Conseil national, mais est candidat au Conseil des États, sans succès[4],[10].

En 2001, il souhaite être candidat au Conseil d'État, mais l'assemblée des délégués du Parti libéral genevois lui préfère Martine Brunschwig Graf et Micheline Spoerri[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Décès d’un élu – Figure du libéralisme genevois, Jean-Michel Gros n’est plus », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  2. a b c et d « Biographie de Jean-Michel Gros », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. Michel Rime, « "Il faut solidifier la reprise" », 24 Heures,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  4. a b et c Yves Petignat, « Course au Conseil d'Etat: le ticket féminin des libéraux », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  5. a et b « Base de données des élites suisses | Gros, Jean-Michel (1953 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
  6. a et b Xavier Pellegrini, « Le libéral qui veut déboulonner Christiane Brunner », L'Hebdo,‎ , p. 31-32 (lire en ligne)
  7. D. S. Miéville, « Controverse sur la viticulture », Journal de Genève,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  8. Pascal Brandt, « Motion pour assainir le marché de vins », Journal de Genève,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  9. François Nussbaum, « Réservé aux homosexuels », L'Express,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  10. Michel Rime, « La gauche joue ses acquis, alors que vole le cheval libéral », 24 Heures,‎ , p. 7 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]