Jean-Michel Cabau
Naissance | XVIIe siècle |
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Décès | XVIIIe siècle |
Lieux de résidence | Soignies, Mons |
Activité principale | Compositeur |
Style | Musique baroque |
Lieux d'activité |
La Collégiale Saint-Vincent de Soignies l’église Sainte-Élisabeth à Mons. |
Années d'activité | vers 1720 |
Jean-Michel Cabau était compositeur de musique sacrée, musicien et maître de chapelle du début du XVIIIe siècle, dont on a redécouvert les compositions dans les fonds de la collégiale Saint-Vincent de Soignies et de l’église Sainte-Élisabeth à Mons.
Ce musicien et compositeur de l’époque baroque était maître de chapelle de l’église Saint-Vincent à Soignies au début du XVIIIe siècle. Il a dirigé le chœur des chanoines vers 1720. À la suite d'une dépression nerveuse (mélancholia morbus[1]), il donna sa démission et devint chanoine à l’église Sainte-Élisabeth de Mons. À la suite de sa guérison, il reprit son travail de composition dans cette même église.
Il composa deux messes (dont une en 1722[2]) ainsi que de nombreux autres chants religieux (dont « Stellae » à la vierge Marie). Aucune pièce purement instrumentale de sa plume ne nous est connue, car à l’époque dans les offices religieux, la priorité était donnée à la voix (instrument naturel reçu du créateur), de plus il fallait que les textes bibliques soient intelligibles. Cependant, un accompagnement (pour deux violons, alto et basse continue — orgue, théorbe et basse de viole) composé pour l’église de Mons nous est parvenu. Il était, en effet, interdit d’utiliser les « hauts-instruments » (violons, flûtes, cuivres etc.) dans les offices de la collégiale de Soignies pour préserver l'ambiance de prière des chanoines. Pour cette même raison, Cabau n'utilisait d'ordinaire qu’une basse continue comme accompagnement de la voix.
Œuvres (choix)
- Missa Sancti Vincentii pour chœur à 4 voix et basse continue, écrite en 1728
- Cinq Motets pour quatre voix et basse continue, composés entre 1728 et 1735
- Plusieurs Stellae pour quatre voix et trio instrumental, intitulés « la modestie », « la virginité », « la maternité », « la puissance », « la prudence », « l'humilité » et « la clémence ».
Certaines pièces de Cabau se trouvent à la Bibliothèque Nationale de Bruxelles dans des manuscrits du fonds de la Collégiale Ste Gudule, rassemblés par le chanoine Van der Boom vers 1760.