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Jean-Jacques Aymé

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Jean-Jacques Aymé (1752-1818), dit « Job-Aymé » est un homme politique français, membre du Conseil des Cinq-Cents de 1795 à 1797, déporté en Guyane, après le coup d’État du 18 fructidor an V .


Biographie

Né le à Montélimar, avocat de profession, Jean-Jacques Aymé devient procureur général syndic du nouveau département de la Drôme à la Révolution[1]. Il en est député au Conseil des Cinq-Cents de 1795 à 1797, où il est surnommé « Job-Aymé »[1]. Accusé en séance d'être le « chef des royalistes du Midi », il répond : « J'ai cherché à garantir ma vie et ma liberté », provoque une bronca et son éloignement de l'assemblée. Rappelé quelques mois plus tard, il devient même le secrétaire du Conseil, avant d'être déporté le 1er vendémiaire an VI () avec d'autres parlementaires après le coup d'État du 18 fructidor an V [1]. Il s'évade du bagne le 4 brumaire an VIII () et rejoint la France après avoir fait naufrage, le 20 Nivose an VIII () sur les côtes de l'Écosse, à Fraserburgh.

À nouveau rappelé à la suite du 18 brumaire, il est interné à Dijon, d'où il rédige un mémoire sur son exil et se prononce en faveur de Napoléon Bonaparte. Il est nommé par ce dernier directeur des droits réunis du Gers, puis de l'Ain, puis meurt en fonctions le à Bourg-de-Péage[1].

Écrit de Jean-Jacques Aymé

  • Déportation et naufrage de J. J. Aymé, ex-législateur ; suivis du tableau de vie et de mort des déportés, à son départ de la Guyane, avec quelques observations sur cette colonie et sur les nègres, Paris, Maradan, [1800], 269-[26] (lire en ligne) et sur Manioc.

Références

  1. a b c et d « Jean-Jacques Aymé », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition].

Liens externes