Jann Gallois

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Jann Gallois
Biographie
Naissance
(35 ans)
Paris
Nom de naissance
Jeanne Gallois
Nationalité
Française
Activités
Autres informations
Genre artistique
Site web
Distinction

Jann Gallois, de son vrai nom Jeanne Gallois née en 1988, est une danseuse et une chorégraphe française de danse contemporaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1988[1], Jeanne Gallois est la fille de parents professionnels de la musique. Son père est Pascal Gallois, bassoniste, professeur, directeur de conservatoire et chef d'orchestre. À quinze ans, alors qu’elle est en dixième année de conservatoire de musique, ayant pratiqué le violon, le piano, le basson et le cor, elle tombe en arrêt dans la rue devant des danseurs de hip-hop. Elle décide de pratiquer cette danse, qu’elle apprend sur le terrain. Tout en menant des études de mathématiques et de physique, elle prend aussi des cours de danse contemporaine avec Peter Goss[2],[3].

Elle devient danseuse, débordant de l’étiquette hip-hop, et commence sur scène avec Sébastien Lefrançois en 2008, jouant notamment à Suresnes Cités Danse. Un festival auquel elle va participer dès lors régulièrement. « Le hip hop était une danse de la performance et les filles étaient très peu présentes », commente le directeur de ce festival de Suresnes, Olivier Meyer, « en provoquant la rencontre entre danseurs hip hop et chorégraphes contemporains, nous avons favorisé l'émergence des filles, d'abord comme danseuses, puis comme chorégraphes »[4]. Elle est également remarquée dans des spectacles de Sylvain Groud, Angelin Preljocaj et Sébastien Ramirez.

Elle crée sa compagnie en 2012, qu'elle baptise BurnOut, et devient aussi chorégraphe[2],[3]. Elle conçoit notamment deux solos, P=mg en 2013 sur la force gravitationnelle, puis Diagnostic F20.9 en 2014, sur la schizophrénie. Puis elle conçoit et chorégraphe un duo, Compact, présenté en 2016 et qui marque les esprits : deux corps de danseurs continuellement en mouvement s’entremêlent, comme aimantés l’un à l’autre[2],[3]. La même année, elle crée le trio Carte Blanche, performance interactive avec Marie Marcon et Aloïse Sauvage comme interprètes auprès d'elle sur le plateau. En 2017, une autre chorégraphie, Quintette, joue avec les possibilités d'union et de désunion de cinq corps[5],[6]. En 2018, avec Kader Attou, et Maki Munetaka, elle monte un spectacle de hip-hop à la japonaise, Triple Bill #1, jugé « particulièrement décoiffant »[7],[8], dans laquelle les interprètes ne décollent pas la tête du sol.

Elle a également réalisé un film de cinq minutes, Looking for an Ideal, où elle danse dans les gradins d’une salle de spectacle[9].

Décorations[modifier | modifier le code]

Principaux spectacles[modifier | modifier le code]

Par rôle dans l'élaboration du spectacle[11].

Comme danseuse[modifier | modifier le code]

  • 2008 : Roméos et Juliettes de Sébastien Lefrançois
  • 2010 : Elles de Sylvain Groud
  • 2010 : Obstacle de Sébastien Lefrançois
  • 2011 : Altérité de Bouziane Bouteldja
  • 2012 : Royaume Uni d’Angelin Preljocaj
  • 2013 : Borderline de Sébastien Ramirez
  • 2013 : Asobi de Kaori Ito
  • 2013 : P=mg de Jann Gallois
  • 2014 : Diagnostic F20.9 de Jann Gallois
  • 2016 : Compact de Jann Gallois[2],[3]
  • 2017 : Quintette, de Jann Gallois[6]
  • 2017 : L'Éclosion des gorilles au cœur d'artichaut
  • 2017 : Carte blanche de Jann Gallois
  • 2018 : Les Bulles d'air
  • 2021 : Ineffable
  • 2022 : Dessine-moi le bonheur
  • 2022 : Imperfecto, en duo avec David Coria[12]

Assistance chorégraphe[modifier | modifier le code]

Chorégraphe[modifier | modifier le code]

  • 2013 : P=mg
  • 2014 : Diagnostic F20.9
  • 2016 : Compact[2],[3]
  • 2017 : Quintette [6]
  • 2017 : Carte blanche
  • 2018 : Triple Bill #1, avec Kader Attou, et Maki Munetaka[7]
  • 2019 : Samsara[13]
  • 2020 : Reverse
  • 2021 : Ineffable[14]
  • 2021 : Mandala
  • 2022 : In situ[15]
  • 2022 : Dessine-moi le bonheur
  • 2022 : Imperfecto[12]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Jann Gallois », sur lesballetscdela.be
  2. a b c d et e Rosita Boisseau, « Avignon : Jann Gallois aimante les corps, irrésistiblement », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. a b c d et e Ariane Bavelier, « Jann Gallois, la mathématique des pas », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  4. AFP, « Le festival pionnier du hip hop de Suresnes fête ses 25 ans », L’Express,‎ (lire en ligne)
  5. « Danse : Jann Gallois au-delà des étiquettes », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  6. a b et c Rosita Boisseau, « Le Festival de danse de Cannes réchauffe la Croisette », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. a et b Patrick Sourd, « Le hip hop japonais à l'honneur au théâtre Chaillot », Les Inrocks,‎ (lire en ligne)
  8. Rosita Boisseau, « Danse : une rentrée sous la lumière du Soleil-Levant », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. Rosita Boisseau, « La gloire en un clic », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  10. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – hiver 2022 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  11. « Jann Gallois », sur lesarchivesduspectacle.net
  12. a et b Marie-Valentine Chaudon, « Le flamenco à la croisée des mondes avec Jann Gallois et David Coria », La Croix,‎ (lire en ligne)
  13. Rosita Boisseau, « Danse : Jann Gallois, première de cordée », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  14. « Ineffable. Jann Gallois », Maison de la Danse à Lyon,‎ (lire en ligne)
  15. « Jann Gallois – In situ », Télérama,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]