Jōsei Toda

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Jōsei Toda
Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
TokyoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
戸田城聖Voir et modifier les données sur Wikidata
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Formation
Activités

Jōsei Toda (戸田 城聖, Toda Jōsei?, , Shioya (ja) à Tokyo), éducateur, éditeur et disciple de Tsunesaburo Makiguchi au Japon, avec qui il fonda la Soka Kyoiku Gakkai. À sa libération à la fin de la Seconde Guerre mondiale il reconstruit l'organisation sous l’appellation, Soka Gakkai et la développa jusqu'à sa mort le .

Débuts[modifier | modifier le code]

Né le dans le village Shioya (ja) de la préfecture d'Ishikawa, maintenant la ville de Kaga, il est le 11e enfant d'une famille de pêcheurs. À l'âge de 17 ans il est instituteur suppléant, à 20 ans instituteur. En 1920 il part à Tokyo et postule dans l'école dont Tsunesaburo Makiguchi est le directeur. Il y enseigne jusqu'en 1922 et devient son disciple (dans la relation maître-disciple). Puis il ouvre une école privée qui prépare les élèves au collège.

En 1928 tous deux se convertissent au bouddhisme de Nichiren de l'école Fuji dont la Nichiren Shoshu était la principale organisation représentante au Japon.

Soka Kyoïku Gakkai[modifier | modifier le code]

Deux ans plus tard Makiguchi crée avec son soutien la Soka Kyoïku Gakkai (Société pour la création des valeurs par l'éducation). Dans les années 1930 le militarisme prend le pouvoir. En 1937 Le Japon entre déjà en guerre avec la Chine et envahit la Mandchourie. Les militaires étendent leur mainmise sur le pays par la religion et obligent les organisations religieuses à accepter l'amulette shinto, le talisman d'Ise[1], symbole de l’allégeance au culte de l'empereur. Tous deux refusent de le porter et sont tous deux emprisonnés le . Pour la Kempei-tai, police militaire qui s'était faite police de la pensée, c'est un crime de lèse-majesté et un refus de l'allégeance à l'empereur et de la religion d'État, le shintoïsme (Loi de la préservation de la sécurité publique). La liberté de religion est pourtant garantie dans la constitution.

Soka Gakkaï[modifier | modifier le code]

Makiguchi plus âgé meurt en prison. Affaibli et en mauvaise santé, Joseï Toda en sort le , quelques jours avant la reddition du Japon. Ruiné, il remonte ses affaires en éditant et en diffusant par correspondance des manuels scolaires. Par ailleurs Il commence à donner des cours sur le bouddhisme de Nichiren à de nouveaux disciples, reprend contact avec le Vénérable Horigome, moine de la Nichiren Shoshu qui deviendra plus tard Grand Patriarche et qui, lui, ne s'était pas compromis avec les pouvoirs en place. Il entreprend ainsi de reconstruire le mouvement.

Avant guerre la rencontre avec le bouddhisme ainsi que la militarisation de la société qui avait contré les projets pédagogigues de Makiguchi et de Toda, les avaient déjà poussés dans le sens d'une prise en compte plus globale de la société et de ses implications sur le bonheur des individus. Tous deux en avaient déjà tiré la conclusion d'une nécessité d'élargir l'assise de leur mouvement à d'autres classes de population que les enseignants. La situation après 1945 au Japon confortera Toda dans cette voie, il va élargir son « champ d'action pour englober l'ensemble de la société »[2] le mouvement s'appellera désormais Soka Gakkaï (Société/association pour la création des valeurs), l'inscrivant dans la lignée politique de Nichiren Daïshonin qui s'était déjà élevé contre les pouvoirs de son époque (voir le Rissho Ankoku Ron : Traité "Sur l’établissement de l’enseignement correct pour la paix dans le pays"[3][4], un des textes de référence de la Soka Gakkaï pour son développement politique)

Entre 45 et 51 la Soka Gakkaï transmet le bouddhisme à 3000 membres. Joseï Toda en difficultés financières malgré le succès de ses publications, refuse la direction du mouvement et ce n'est qu'en 51 qu'il en devient le deuxième président[Note 1].

Le dans son discours de cérémonie, il lance une vaste campagne de shakubuku : « … la plus haute forme de pratique bouddhique. Puisque Shakubuku est destiné au bonheur de tous les êtres humains et constitue la conception bouddhique de sauver… » propos relatés par son disciple le plus proche Daïsaku Ikeda dans son roman, la Révolution Humaine, « … Ceux qui pratiquent shakubuku ne doivent jamais oublier l'esprit de bienveillance; il ne s'agit pas de débat religieux ni de moyen d'étendre notre religion… ». Pourtant il s'agit de diffuser et d'enseigner le bouddhisme de Nichiren et de faire accepter le Gohonzon (le mandala de la Nichiren Shoshu) par 750 000 familles.

Shakubuku et kosen-rufu[modifier | modifier le code]

Josei Toda a la conviction absolue que le bouddhisme de Nichiren permet aux êtres humains de devenir heureux, il est convaincu que l'époque, celle dont Nichiren parlait 700 ans plus tôt, est advenue. "La calomnie du Dharma"[5] a jeté le Japon dans la guerre, comme il avait amené les mongols à envahir le pays.

Comme les Américains avec le général Mac Arthur ont rétabli la liberté de religion (pourtant inscrite dans la constitution) ou plutôt l'ont instaurée car elle n'a en fait jamais réellement existé, une multitude de nouvelles religions est apparue, religions qui n'ont pour Toda aucune assise philosophique « une religion sans base philosophique ne mérite pas son nom, car, à moins qu'elle ne surgisse du peuple et se répande en lui, elle ne peut être appelée une vraie religion. »[6], « sources conduisant les individus, familles et nations à la ruine »[7]. Pour Toda c'est le temps de Kosen-rufu (expression du Sûtra du Lotus qui signifie "annoncer et diffuser largement la Loi bouddhique").

Pendant sept ans, lui et son disciple Daïsaku Ikeda vont sillonner le pays, multiplier les rencontres, les voyages, les encouragements. Au regard de nos critères européens, l'objectif peut sembler incroyable (la population est estimée à 80 millions d'habitants) mais au Japon, un pays défait dans une guerre menée sous la bannière du shintoïsme, où le sentiment religieux est neutre (les Japonais peuvent avoir des statues de cultes différents sur l'autel familial), il était plus facile de changer d'orientation religieuse mais surtout de revenir à l'héritage de ses ancêtres bouddhistes[8]. La Soka Gakkaï proposait ce retour au bouddhime[9] et offrait à un Japon laissé-pour-compte[10] la possibilité de changer de destinée[11].

Pour assurer son action Il va demander un Gohonzon pour la Soka Gakkaï que Nissho, soixante-quatrième Grand-Patriarche, lui conférera le sous conditions toutefois car, la Nichiren Shoshu se voyant comme seule détentrice de la vraie religion, d’éminents religieux s’opposaient à l'enregistrement de cette organisation laïque en tant qu'organisation religieuse[12]. Ainsi tous les membres de cette Soka Gakkaï laïque : 1) seront enregistrés auprès d'un temple de la Nichiren Shoshu ; 2) observeront strictement toutes les enseignements de la Nichiren Shoshu ; 3) protégeront les Trois Trésors tels qu'ils sont définis par la Nichiren Shoshu.

En 1952 il publie l'anthologie des textes de Nichiren Daishonin en un volume sous le titre Nichiren Daishonin Gosho Zenshû (Œuvres complètes de Nichiren Daishonin), compilation établie par Nichikô Hori (1867-1957), 59e grand patriarche de la Nichiren Shoshu entre 1925 et 1927.

En , lors d'un rassemblement de membres de la jeunesse de la Soka Gakkaï à Yokohama, il fait une déclaration appelant à l'abolition des armes nucléaires[13] établissant la base des activités pacifistes du mouvement.

, la Soka Gakkaï dénombre 765000 familles. Il meurt le quelques mois après avoir réalisé son vœu dans l'arrondissement Chiyoda de Tokyo.

Controverse[modifier | modifier le code]

Cette période de propagation entre 1951 et 1958 soulèvera des oppositions, sera diversement appréciée, donnera du mouvement une image sulfureuse même sous la présidence de son disciple Daïsaku Ikeda et dont se servent encore ses détracteurs. En dénonçant les "religions erronées" la Soka Gakkaï s'est fait des ennemis. En 1969 Kiyoaki Murata, journaliste au Japan Times, relèvera dans un livre préfacé par Ikeda : « Certains pensent que kosen-rufu sera achevé si l'empereur accepte un gohonzon et lui témoigne le respect. C'est une idée totalement absurde. Kosen-rufu aujourd'hui peut être atteint seulement si chacun de vous se charge des religions erronées et convertit toutes les personnes dans ce pays, leur faisant accepter le gohonzon de Nichiren. C'est le seul moyen pour nous d'établir le Honmon no Kaidan »[14]. La formulation relue cinquante ans plus tard semble excessive et prête à confusion si l'on oublie le contexte historique de l'après-guerre. « Lorsque kosen-rufu sera achevé ou sur le point de l'être, tous les hommes, qu'ils soient hommes d'affaires, journalistes, cinéastes, gouvernants, qu'ils soient au sommet de la hiérarchie ou simples portiers, tous auront compris la valeur du Gohonzon. Il y aura des membres de la Diète parmi ces personnes et ils présenteront une pétition pour la construction du Honmon no Kaidan qui sera approuvé par la Diète. Alors l'empereur comprendra le grand bienfait divin du Gohonzon. Et alors kosen-rufu sera achevé. »[15]« Joséï Toda avait décidé de “remettre le monde à l'endroit” […] il avait la “résolution farouche de transformer par la foi la société du Japon d'après-guerre”. »[16]

Pour réussir dans sa bataille Toda organisa la Soka Gakkaï avec une hiérarchie inspirée de l'armée japonaise. Ses adversaires verront dans ces divisions des « unités militaires »[Note 2].

« Le , se tint au Taïseki-ji une réunion massive de milliers de jeunes de la Soka Gakkaï. Toda, tel un général passant en revue ses “troupes” à cheval, leur adressa les paroles suivantes »[17]

Ces citations extraites du livre de M. Murata continuent encore à servir les adversaires de la Soka Gakkaï sans tenir compte de l'époque, de la psychologie japonaise, en oubliant les tentatives des tenants du régime impérial de reprendre le pays en main et de la volonté d'une partie des japonais[18] de tourner la page du shintoïsme avec une nouvelle religion quel que soit le mode de transmission utilisé[19]. On ne retrouve dans les écrits ou dans les discours de Toda aucun appel à détruire des êtres humains du fait de leur religion, la violence de la Soka Gakkaï (autre que verbale) n'a pas été prouvée mais en attendant, rappeler ces discours en dehors de leur contexte d'après-guerre permet toujours d'assimiler la Soka Gakkaï aux Nicherinistes (nationalistes) du début de XXe siècle (Nichiki et Tanaka Chigaku[20]) qui ont utilisé Nichiren pour soutenir l'impérialisme nippon. Karel Dobelaere décrit Toda comme « Farouchement opposé à la guerre, [en faisant renaître le mouvement Soka] il voulait non seulement le dédier à la propagation de la foi bouddhiste, basée sur l'enseignement de Nichiren mais aussi à la paix. »[12]

Daisaku Ikeda[modifier | modifier le code]

Le lors d'une réunion de discussion où Joseï Toda est venu parler, il rencontre un jeune homme de 19 ans, Daïsaku Ikeda, qui devient son disciple. Le , deux ans après la mort de Toda, Daisaku Ikeda devient le troisième président de la Sōka Gakkai[21] et commence, la même année à mettre en œuvre le voeu de son maître, il entreprend à partir de cette date une série de voyages en Amérique, en Asie et en Europe pour faire connaître le bouddhisme de Nichiren hors du Japon [22]. Suite à l’accroissement du nombre de membres de la Soka Gakkai hors du Japon, il fonde sur l’île de Guam (États-Unis) le , avec des représentants de la Sōka Gakkai de 51 pays, la Sōka Gakkai internationale (SGI)[23].

En 1996, l'Institut Toda pour la paix et une politique prospective est créé par Daisaku Ikeda en hommage à son maître. Il est dirigé par l'universitaire d'origine iranienne Majid Téhranian[24] et est reconnu comme Organisation Non Gouvernementale par le Département des relations publiques des Nations unies (UNDPI).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. p. 93 Japan's New buddhism. Kiyoaki Murata « Il considérait lui-même son malheur comme une rétribution négative pour son refus à se consacrer à diriger Soka Gakkaï. Fin 1950, Toda décide de rectifier son erreur en prenant le poste de président de l'association laissé vacant. » (“He himself regarded his misfortune as divine retribution for his failure to devote himself to leading Soka Gakkai. In late 1950, Toda decided to rectify his error by taking the post of president of the association left vacant.”
  2. p. 99 Murata Japan's New Buddhism. « Ni ses propres expériences sous le régime militaire japonais ni la réaction du public à son modus operandi ne dérangèrent Toda. L'organisation et la discipline militaire ont été utilisées pour servir son but parce qu'il les considérait comme les plus efficaces. (Neither his own experiences under Japan's military regime nor public reaction to his modus operandi bothered Toda. Military organization and discipline were made to serve his purpose because he thought them the most efficient.) […] il envoya convertir les autres et mener des débats religieux avec les responsables des autres religions, avec éventuellement l'exigence d'excuses écrites de la part des perdants de ces débats. Des pratiquants trop zélés iront jusqu'à détruire des statuettes d'autres cultes sur l'autel familial sans l'accord de la famille. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Gakkai », sur nichiren-etudes.net (consulté le ).
  2. (en) Urbain, Olivier, 1961-, Daisaku Ikeda's philosophy of peace : dialogue, transformation and global citizenship, Bradford, I.B. Tauris in association with the Toda Institute for Global Peace and Policy Research, (ISBN 978-1-84885-303-4, 1-84885-303-3 et 978-1-84885-304-1, OCLC 455828142, lire en ligne), p. 88 “For Makiguchi, value-creation was mostly a pedagogical principle, but Toda broadened its scope to embrace the whole of society. He believed that it was possible to create value in government, business, civil society, and all aspects of society, not only in education.” : « Pour Makiguchi, la création de valeur était principalement un principe pédagogique, mais Toda a élargi son champ d'application pour englober l'ensemble de la société. Il pensait qu'il était possible de créer de la valeur au sein du gouvernement, des entreprises, de la société civile et de tous les aspects de la société, pas seulement dans l'éducation.»
  3. « La lignée et la tradition de l’humanisme bouddhique », sur soka-bouddhisme.fr (consulté le ).
  4. Dans l'ancienne traduction en français et dont le copyright en anglais appartenait à la Nichiren Shoshu internationale, ces écrits plus "officiels" étaient traduits comme "traité...". Dans la nouvelle traduction également accessible sur internet le mot a disparu.
  5. (en) Jacqueline Stone, « Rebuking the Enemies of the Lotus - Nichirenist Exclusivism », Japanese Journal of Religious Studies,‎ , p. 23
  6. Daisaku Ikeda, La Révolution humaine. Volume 1, Tokyo, Seikyo Press, p. 186
  7. Daisaku Ikeda, La Révolution Humaine, Tokyo, Seikyo Press, p. 186
  8. (en) Noah S.Brannen, Soka gakkai japan's militant buddhists, John Knox Press, , p. 51 : “The religious consciously encourages a sense of continuity with familial and national heritage..Most japanese claim buddhism as their religion, at least when a census is taken. Consequently, a revival in buddhism in japan is tantamount to a recovery of the national identity Le religieux encourage consciemment un sentiment de continuité avec l'héritage familial et national.” : « La plupart des Japonais revendiquent le bouddhisme comme religion, du moins lors d'un recensement. Par conséquent, un renouveau du bouddhisme au Japon équivaut à une récupération de l'identité nationale. »
  9. Le bouddhisme de Nichiren est un prolongement du bouddhisme de Shakyamuni/Siddharta qui comme l'ensemble des écoles du Mahayana s'appuie sur le Sutra du Lotus)
  10. (en) Levi McLaughlin, « Komeito’s Soka Gakkai Protesters and Supporters: Religious Motivations for Political Activism in Contemporary Japan », The Asia-Pacific Journal | Japan Focus,‎ volume 13. issue 41. number 1. oct 12, 2015, p. 13 : “But something more than the lure of eschatological Nichiren Buddhist objectives was inspiring people to join Soka Gakkai. In the 1950s, Soka Gakkai largely attracted socially marginalized people – women, the poor, the uneducated, and others who fell through the cracks as Japan moved toward its postwar "economic miracle".”
  11. (en) Noah S.Brannen, Soka gakkai japan's militant buddhists, , Paragraphe “here and now”
  12. a et b Karel Dobelaere, La Soka Gakkai. Un mouvement de laïcs de l'école bouddhiste de Nichiren devient une religion, Turin, Elledici, (ISBN 978-88-01-02240-7 et 88-01-02240-9), p. 8 et 9 “Joseï Toda : la diffusion”
  13. (en): La déclaration de 1957 appelant à l'abolition des armes nucléaires
  14. (Murata, p. 104) Japan's New Buddhism : An Objective Account of Soka Gakkai. New York : Walker/Weatherhill, 1969.
  15. (Murata, p. 113) Japan's New Buddhism : An Objective Account of Soka Gakkai. New York : Walker/Weatherhill, 1969.
  16. Clark Strand (trad. de l'anglais), Réveiller le Bouddha : comment le dynamisme d'un mouvement bouddhique contemporain est en train de changer notre conception de la religion, Santa Monica, L'Harmattan, , 165 p. (ISBN 978-2-343-06891-6), p. 26
  17. (Murata, p. 100) Japan's New Buddhism : An Objective Account of Soka Gakkai. New York : alker/Weatherhill, 1969. « Dans notre combat pour kosen-rufu nous n'avons pas d'alliés. Nous devons considérer toutes les religions comme nos ennemies et nous devons les détruire. Mesdames et messieurs, il est évident que la route devant nous est pleine d'obstacles. C'est pourquoi vous devez vénérer votre vie (Gohonzon), garder l'esprit de la création de valeur (Soka) dans votre cœur et développer vos jeunes forces. Je m'attends à ce que vous vous leviez pour relever les nombreux défis qui se dressent devant vous. »
  18. Karel Dobbelaere, La Soka Gakkai. Un mouvement de laïcs de l'école bouddhiste de Nichiren devient une religion, p. 9 et 10 : En 1970, le nombre de membres a décuplé: il s'élève désormais à 7 500 000 ménages. Cette importante expansion du mouvement s'est en outre accompagnée d'un changement de méthode prosélyte.
  19. (en) Kiyoaki Murata, Japan's New Buddhism : An Objective Account of Soka Gakkai, New-York, Weatherhill/Walker, 1969 1971, p. 128 : La convention de 1966 marque donc un tournant dans l'histoire de Soka Gakkai. Elle a marqué la fin de l'ère fiévreuse du "shakubuku bien ou mal". (The 1966 convention therefore was a turning point in the history of Soka Gakkai. It marked the end of the feverish era of "shakubuku right or wrong").
  20. (en) Jacqueline Stone, « Japanese Journal of Religious Studies », Rebuking the Enemies of the Lotus - Nichirenist Exclusivism,‎ , p. 21
  21. Josei Toda et Daisaku Ikeda ont accédé à la présidence de la Soka Gakkai, respectivement le 3 mai 1951 et le 3 mai 1960. C’est pourquoi le 3 mai est le Jour de la Soka Gakkai.
  22. Karel Dobbelaere, La Soka Gakkai, Elledici, 2001, p. 12
  23. Source SGI : (en) [1]
  24. (en) Majid Téhranian, directeur de l'Institut Toda

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La révolution Humaine Volume 1 Daisaku Ikeda Seikyo Press. Tokyo.

Travaux de chercheurs[modifier | modifier le code]

  • Stone - Rebuking the Enemies of the Lotus - Nichirenist Exclusivism (1994)

Liens externes[modifier | modifier le code]