Isidore Meyers
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Joseph Jean Isidore Meyers |
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Belge |
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Isidore Meyers, né à Anvers, le et mort à Bruxelles le , est un peintre de paysage et dessinateur belge.
Biographie[modifier | modifier le code]
Joseph Jean Isidore Meyers, né à Anvers en 1836, est le fils de Jean Isidore Meyers, employé des douanes, et d'Isabelle Marie Janssens, tous deux natifs de la ville d'Anvers où ils résident[N 1]. Vers 1850, Isidore Meyers étudie à l'Académie des beaux-arts d'Anvers auprès de Jacob Jacobs[1].
Au cours de leur séjour à Paris, où ils étudient à l'école des beaux-arts, entre 1855 et 1858, Isidore Meyers et Adrien-Joseph Heymans font la connaissance des peintres français de l'École de Barbizon, dont la résistance à l'académisme formel dans Peinture de paysage s'est accrue. Meyers étudie auprès de Charles-François Daubigny et de Camille Corot[2]. Meyers et Heymans furent les premiers à réagir contre le style conservateur qui prévalait alors autour des peintres anversois, comme Ferdinand de Braekeleer, Henri Leys et Henri de Braekeleer[1].
En 1858, après son retour à Bruxelles, Isidore Meyers commence à étudier en Campine, où il se retire en où naît l'école de Calmpthout avec ses confrères Jacques Rosseels et Adrien-Joseph Heymans. Tous trois fondent l'académie de Termonde. En 1865, il devient professeur à l'académie de Termonde, célèbre pour ses harmonies de tons gris. Il enseigne à Franz Courtens, le célèbre luministe flamand. Ses élèves comprennent également Adrien Le Mayeur, Romain Steppe et Franz Callebaut. Isidore Meyers est officiellement domicilié à l'auberge Het Pannenhuis à Calmpthout, en Campine, de 1861 jusqu'en 1877[1].
Quand Isidore Meyers se rend à Wechelderzande pour peindre, Henry Van de Velde, entre autres, suit ses traces, quittant plus tard la peinture au profit de l'architecture et du design. Entre 1866 et 1872, Isidore Meyers voyage en Europe : Danemark (1866 et 1871), Glasgow (1872) et aux Pays-Bas (1872). De retour à Hamme, sa facture jadis opulente s'allège et son coloris gagne en clarté. Après plusieurs avoir vécu dans plusieurs résidences à Anvers (où il travaille dans un atelier en compagnie de Jacques Rosseels en 1875) et à Buggenhout (1877), Isidore Meyers s'établit définitivement à Bruxelles en 1889[1].
En 1891, Meyers expose au premier des salons organisés par Les XIII en proposant son œuvre Les Bateliers.
Œuvres[modifier | modifier le code]
Sélection d'œuvres[modifier | modifier le code]
- Soir, salon de La Haye de 1859.
- Allée à Malines.
- Pêcheur.
- Moulin à grains à Bornem.
- Repos aux champs.
- Le cordier.
- Coucher de soleil sur les dunes.
- Un coin intime.
- Les bateliers, salon des XIII de 1891.
Musées[modifier | modifier le code]
- Musées royaux des beaux-arts de Belgique :
- Matinée d'hiver (inventaire 4018).
Galerie[modifier | modifier le code]
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Allée à Malines. -
Pêcheur. -
Repos aux champs. -
Le cordier. -
Coucher de soleil sur les dunes.
Honneurs[modifier | modifier le code]
Isidore Meyers est [1]:
Chevalier de l'ordre de Léopold (Belgique, 1892)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Isidore Meyers » (voir la liste des auteurs).
Notes[modifier | modifier le code]
- Son acte de naissance, rédigé en français le mentionne comme prénoms « Joseph Jean Isidore » et précise qu'il est né, le quatorze à huit heures du matin (acte no 310 de l'année 1836).
Références[modifier | modifier le code]
- (nl) « Ontdek schilder, tekenaar, docent aan academie Isidore Meyers », rkd.nl (consulté le )
- « Vente aux enchères », sur drouot.com, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
