Ignacio López Rayón

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Ignacio López Rayón
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
espagnole (jusqu'en )
mexicaine (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Rafaela López Aguado de Rayón (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ramón López Rayón
José María López Rayón (d)
Rafael López Rayón (d)
Francisco López Rayón (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
signature d'Ignacio López Rayón
Signature

Ignacio López Rayón, né le à Tlalpujahua (alors en Nouvelle-Espagne) et mort le à Mexico (alors capitale de la Première République fédérale mexicaine), était un général qui commanda l'insurrection durant la guerre d'indépendance du Mexique[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Ignacio López Rayón né le à Tlalpujahua, dans le Michoacán actuel. Il est le fils aîné de Don Andrés López Rayón Piña et Rafaela López Aguado de Rayón. Il a neuf frères et sœurs. Sa famille, de la classe moyenne, exerçait surtout dans le domaine commercial. Sa mère était issue d'une famille du monde catholique, qui comprenait notamment des prêtres[1].

Vie avant la guerre[modifier | modifier le code]

Ignacio López Rayón fait des études de droit avant de déménager à San Ildefonso (ville de Mexico). Lors de ses études, il se lie d'amitié avec de nombreux professeurs, dont Vicente Pisa et Pedro Foronda. Il exerce la profession d'avocat[1].

Sceau de la Suprema Junta Gubernativa de América, 1811.

La guerre d'indépendance[modifier | modifier le code]

À l'éclatement de la guerre, il présente rapidement une sympathie avec les insurgés et son premier contact avec eux se serait fait au travers des actions d'Antonio Fernández[2]. Il se démarque pour la première fois lorsqu'il est nommé secrétaire du gouvernement américain, un mois et une semaine après le début de la guerre d'indépendance. Il est nommé général en lors d'un conseil militaire tenu à Saltillo[1].

Il crée la Suprema Junta Gubernativa de América le à Zitácuaro. Il s'agit d'un conseil dont le but était d'établir une autorité contrant, voire remplaçant, celle de la Nouvelle-Espagne. Ainsi, la Suprema Junta Gubernativa de América prendra une série de mesures politiques, militaires, économiques et judiciaires qui remettra fortement en cause la légitimité la vice-royauté et obligera Francisco Javier Venegas (vice-roi de Nouvelle-Espagne) à ordonner sa destruction. L'autorité restera en place jusqu'à , soit six mois après la prise de fonction de Félix María Calleja del Rey[1],[3],[4].

Au cours de la bataille du pont de Calderón, le , à laquelle il participe aux côtés de d'Ignacio Allende, de Miguel Hidalgo et de Mariano Abasolo (es)[2], il parvient malgré la défaite à sauver 300 000 pesos, qui seront transportés jusqu'à Aguascalientes[5]. Ignacio López Rayó a pour objectif de prendre Zacatecas, mais les troupes de José Manuel de Ochoa le poursuivent. Le , Ignacio López Rayón, à la tête des insurgés, participe à la bataille de Puerto de Piñones l'opposant aux troupes royalistes de de Ochoa. De Ochoa détruit son flanc droit, visiblement commandé par José Antonio Torres (es), lors du début de la bataille. Il y sort cependant vainqueur[5]. López Rayón ordonne de brûler les corps et les charrettes et, avec ses troupes, continue sa marche vers Zacatecas, dans un terrain inhospitalier, et toujours poursuivi par de Ochoa. Il s'arrête à l'hacienda de Pozo Hondo (sûrement proche de l'actuelle Mazapil) d'où il ordonne à 500 de ses hommes de monter une embuscade dans la région[5].

Le , il est à Ixmiquilpan (Hidalgo), où il intimide un chef local de l'Armée royaliste (es), qui s'enferma dans l'église de la ville, déterminé à se battre jusqu'au bout, après des excursions à l'extérieur avec ses soldats qui n'ont pas abouti[5]. Un serment d’allégeance à la Suprema Junta Gubernativa de América est prononcé après la prise de Oaxaca le [3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (es) Ávila, Alfredo., Guedea, Virginia. et Ibarra, Ana Carolina., Diccionario de la independencia de México, Mexico, Universidad Nacional Autónoma de México, Comisión Universitaria para los Festejos del Bicentenario de la Independencia y del Centenario de la Revolución Mexicana, , 556 p. (ISBN 978-607-02-2045-6 et 6070220455, OCLC 772525468, lire en ligne)
  2. a et b (es) Rafael Anzures, Los héroes de la Independencia, Tlaxcala, Oficina tipográfica del gobierno,
  3. a et b (en) Chasteen, John Charles, 1955-, Americanos : Latin America's Struggle for Independence, Oxford, Oxford University Press, , 218 p. (ISBN 978-0-19-972081-1, 0199720819 et 0195178815, OCLC 213449510, lire en ligne)
  4. (es) Moisés Guzmán Pérez, « “En el nombre del Señor…”. Banderas rojinegras en la guerra de independencia novohispana, 1811-1814 », Estudios de Historia Novohispana, no 31,‎ , p. 39–72 (ISSN 1870-9060, e-ISSN 2448-6922, DOI http://dx.doi.org/10.22201/iih.24486922e.2004.031.3618, lire en ligne, consulté le )
  5. a b c et d (es) Julio Zárate, México : a traves de los siglos., t. III, , 890 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]