Histoires extraordinaires (film, 1949)

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Histoires extraordinaires

Réalisation Jean Faurez
Scénario Jean Faurez
Acteurs principaux
Sociétés de production Armor Films
Interfrance
Pays de production Drapeau de la France France
Genre fantastique
Durée 85 minutes
Sortie 1949

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Histoires extraordinaires (également intitulé Histoires extraordinaires à faire peur ou à faire rire...) est un film fantastique français réalisé par Jean Faurez sorti en 1949.

Le scénario s'inspire de l'œuvre d'Edgar Allan Poe et de Thomas de Quincey.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Trois agents de police, au cours d'une garde de nuit durant le Second Empire, évoquent les pires anecdotes de leur métier afin d'effrayer le nouveau-venu dans l'équipe. Ainsi, chacun évoque tour à tour des profils d'assassins notoires.

Invitation à la valse (d'après Thomas de Quincey)[modifier | modifier le code]

Il y avait deux gorges à trancher dans ce pensionnat que Noël avait vidé de ses éléments à l’exception de deux d’entre elles.
Aprés les avoir attirées en jouant au piano ”l’invitation à la valse”, Guillaume l’Egorgeur serait certainement parvenu à ses fins si, pour son plaisir, il n’avait prolongé inutilement l’angoisse de ses futurs victimes.
Fatale imprudence qui fit du loup une bête traquée qui n’eut bientôt d’autre ressource que de s’ouvrir la gorge. Ce qu’il fit comme à son habitude avec le plus grand soin.

Le Cœur révélateur (d'après Edgar Allan Poe)[modifier | modifier le code]

Si le mobile du crime conduit souvent à l’assassin, ce jeune homme bien rangé pouvait être tranquille. Qui le soupçonnerait, en effet, d’avoir tué son vieil ami dont le seul tort était d’avoir l’œil droit recouvert d’une taie qui l’effrayait et le fascinait tout à la fois.
Mais par un étrange et juste retour des choses, comment pouvait-il supposer que le cœur de sa victime continuerait de battre pour lui seul, et si fort dans sa tête que pour tenter de s’en délivrer, il avouerait son crime ?

La Barrique d'amontillado (d'après Edgar Allan Poe)[modifier | modifier le code]

C’est avec le miel qu’on prend les mouches. Fortunato aurait dû se rappeler ce sage précepte lorsqu’un ami l’entraîna, à moitié ivre, dans une cave profonde afin de goûter du vin d’Amontillado. Il eut évité le désagrément d’être brusquement enchaîné puis emmuré vivant par son “ami” qui le fit délivrer par la police vingt ans plus tard… en exécution de ses dernières volontés.

La Résurrection de Barnabé (d'après Edgar Poe)[modifier | modifier le code]

Nul n’aurait jamais su ce qu’était devenu Barnabé, le vieil anglais, si la venue d’une caisse de bouteilles de “Château-Margaux”, commandée avant de disparaître, n’avait servi de prétexte à réunir ses amis. A la fin du repas, on ouvrit la caisse. Horreur ! Elle contenait le cadavre de Barnabé. Tous s’enfuirent à l’exception d’un seul : l’assassin, qui mourut de saisissement devant le valet de Barnabé qui avait organisé cette funèbre mise en scéne pour le confondre.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]