Hertha Sponer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Hertha Sponer
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
IltenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Fratrie
Margot Sponer (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
James Franck (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Maître
Directeur de thèse
Distinctions
Bourse Guggenheim ()
Professeur émérite (d) (Université Duke) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Méthode Birge–Sponer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Hertha Sponer (née le – morte le ) est une physicienne et chimiste allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sponer naît à Neisse, en province de Silésie. Après ses études secondaires, elle fréquente un an l'université Eberhard Karl de Tübingen, où elle est notamment assistante de James Franck. Elle fréquente ensuite l'université de Göttingen, où elle soutient sa thèse de doctorat en 1920 sous la direction de Peter Debye. Elle est l'une des premières femmes à obtenir un tel diplôme en physique en Allemagne.

En , elle obtient une bourse Guggenheim pour l'université de Californie à Berkeley, qu'elle fréquente un an[1]. Elle y collabore notamment avec R. T. Birge et crée avec ce dernier la méthode Birge-Sponer (en)[2].

En 1932, Sponer est professeur associé de physique et compte environ 20 publication scientifiques dans des revues telles Nature et Physical Review. En 1933, James Franck démissionne et quitte Göttingen l'année suivante. Renvoyée lors de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, Sponer déménage à Oslo en 1934 pour enseigner à l'université d'Oslo comme professeure invitée.

En 1936, elle commence à travailler à l'université Duke. Elle y est professeure jusqu'en 1966, année où elle devient professeure émérite[3].

En 1946, elle épouse James Franck[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • (en) "Inelastic Impacts of Electrons with Mercury Atoms", Zeits. f. Physik, 7.3: 185 (1921).
  • (en) "The Series Spectra of Lead and Tin", Zeits. f. Physik, 32.1: 19 (1925).
  • (en) "Predissociation Spectra of Triatomic Molecules", Zeits. f. Physik p. 18: 88 (1932) with J. Franck and E. Teller.
  • (en) "Analysis of Near U.V. Electronic Transition of Benzene", J.Chem.. Phys. 7: 207 (1939) with L. Nordheim, A. L. Sklar, and E. Teller.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Hertha Sponer (1895- 1968) », Duke University (consulté le )
  2. (en) Birge and Sponer, « Heat of Dissociation Of Non-Polar Molecules », Phys. Rev., vol. 28, no 259,‎
  3. (en) Udo Anders, « Hertha Sponer », Early ideas in the history of quantum chemistry, quantum-chemistry-history.com, (consulté le )
  4. (en) Marilyn Bailey Ogilvie & Joy Dorothy Harvey, The Biographical Dictionary of Women in Science : L-Z, Taylor & Francis, , 1219-1220 p. (ISBN 0-415-92040-X, lire en ligne)
  • (en) Marie-Ann Maushart (With additional material by Annette Vogt ; Translated by Ralph A. Morris ; Edited by Brenda P. Winnewisser), Hertha Sponer : a woman's life as a physicist in the 20th century "so you won't forget me", Durham, North Carolina, Department of Physics, Duke University, , 290 p. (ISBN 978-1-4653-3805-1)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :