Hermine de Saussure
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Ferdinand de Saussure (oncle) |
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Henri Seyrig (à partir de ) |
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Hermine de Saussure, dite Miette, née le à Cologny (Suisse) et morte le à Clamart (France), est une navigatrice, écrivaine et femme de lettres suisse.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fille de Léopold de Saussure, un officier de marine, et de Germaine Duval, et arrière-arrière-petite-fille de Horace-Bénédict de Saussure, elle a une sœur, Yvonne, qui partagea certaines de ses aventures[1].
Elle grandit au Creux de Genthod, au bord du lac Léman près de Genève, et y rencontre Ella Maillart, avec qui elle pratique la voile et le ski[2].
Ensemble, elles font la traversée de Cannes à la Corse. Elle participe en 1925 à une croisière en Méditerranée de Marseille à Athènes à bord du voilier Bonita avec quatre autres jeunes femmes : sa sœur Yvonne, Mariel Jean-Bruhne, Ella Maillart et Marthe Oulié[1].
En 1927, elle obtient avec Marthe Oulié le Prix Sobrier-Arnould pour le livre La croisière de Perlette[3].
En 1930, elle épouse l'archéologue français Henri Seyrig, mariage dont sont issus le compositeur Francis Seyrig et l'actrice Delphine Seyrig.
Dans les années 1950, elle entame l'étude d'un fonds de manuscrits de Jean-Jacques Rousseau détenu par la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, recherche qui aboutit en 1958 à un ouvrage imposant sur « Rousseau et les manuscrits des Confessions »[4].
Au moment de leur retraite, en 1966, le couple emménage à Neuchâtel.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Marthe Oulié et Hermine de Saussure, La Croisière de "Perlette" : 1700 milles dans la mer Égée, illustré par Henri B. de Saussure, 1927 ; nouvelle édition, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, 1950
- Hermine de Saussure, Rousseau et les manuscrits des Confessions, 1958.
- Hermine de Saussure, Étude sur le sort des manuscrits de J.-J. Rousseau, 1974.
Sources[modifier | modifier le code]
- « Hermine Seyrig-de Saussure, une rousseauiste peu commune », FAN-L’Express, (lire en ligne)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Cinq hardies «garçonnes» dans le vent du large », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Didier Arnaud, « Ella, elle l'a, Ella, elle l'a… », sur Libération (consulté le )
- « Hermine de SAUSSURE », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
- Denis Knoepfler, « Henri Seyrig à Neuchâtel : le savant et l’homme à travers sa bibliothèque scientifique », Syria, vol. 3, , p. 307-334 (lire en ligne, consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
