Heinrich Leo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Heinrich Leo, né en à Rudolstadt et mort le à Halle-sur-Saale, est un historien allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Heinrich Leo naît le [2] ou à Rudolstadt[3]. De 1816 à 1819, il étudie dans les universités de Breslau, Iéna et Göttingen, se consacrant plus particulièrement à l'histoire, à la philologie et à la théologie[4]. Il prend une part active au mouvement de la Burschenschaft et à la fête de la Wartburg mais, devenu privat-docent, il prend une attitude opposée et antidémocratique (1820)[3]. En 1822, il se rend à Berlin, où il est un disciple enthousiaste de Georg Wilhelm Friedrich Hegel[5]. Il devient hégélien fanatique, puis adversaire résolu de l'hégélianisme[3]. Il professe à l'université de Berlin (1824), puis à celle de Halle (1828)[3]. Ses premières œuvres sont : Uber die Verfassung der lombardischen Stœdte (Rudolstadt, 1820); Entwickelung der Verlassung der lombardischen Stœdte (Hambourg, 1824); Gesch. des jûdischen Staats (Berlin, 1828); elles sont d'esprit rationaliste[3]. Leo a ensuite une crise de mysticisme réactionnaire qui se reflète dans Handbiteh der Gesch. desMittelalters (Halle, 1830)[3]. Après deux grands ouvrages d'une réelle valeur Gesch. der italienischen Staaten (Hambourg, 1829-30; 5 vol.) et Zwœlf Bûcher niederlœndischer Geschichten (Halle, 1832-35, 2 vol.), il se consacre à la polémique réactionnaire dans ses nombreux articles de journaux, dans ses brochures et dans des ouvrages d'ensemble Studien und Skizzen zu einer Naturgeschichte des Staats (Halle, 1833); Lehrbuch der Universalgeschichte (1835-44, 6 vol.; 3e éd.,1849-56); Leitfaden für den Unterricht der Universalgeschichte (1838-40, 4 vol.); Vorlesungen über die Gesch. des deutschen Volks und Reichs (1854-57-, 5 vol.)[3]. Il exerce une influence sur la politique prussienne après 1850, mais disparait de la scène à la suite d'une maladie cérébrale[3]. Il rédige aussi de bons travaux de philologie germanique et celtique, un glossaire anglo-saxon (Halle, 1872-77) et des souvenirs de jeunesse (Aus meiner Jugendzeit; Gotha, 1880)[3].

Heinrich Leo meurt le à Halle[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « http://sundoc.bibliothek.uni-halle.de/nachlaesse/leo.htm »
  2. a et b (en) « Heinrich Leo », sur britannica.com (consulté le )
  3. a b c d e f g h et i A.-M. B. 1896, p. 20.
  4. Hashagen 1911, p. 440.
  5. Ripley et Dana 1861, p. 459.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes[modifier | modifier le code]