Gustave de Lapeyrière

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Gustave de Lapeyrière
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Élise Cécile Cardon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Louise Agathe Amélie Gondouin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Anatole de Lapeyrière (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Gustave de Lapeyrière, parfois dit Gustav von Lapeyriere, né le à Paris et mort à Vienne le , est un homme d'affaires français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fabien Sébastien Louis Gustave de Lapeyrière est le fils du financier et collectionneur Augustin de Lapeyrière et d'Élise-Cécile Cardon. Il suit ses études à l'École polytechnique puis à l'École des ponts et chaussées

En 1836, il acquiert la grande ferme et le domaine de 600 hectares de Boukandoura (plaine de Mitidja, dans la province d'Alger) pour 400 000 francs. L'exploitation est assurée par environ 150 employés, Arabes ou familles du Midi de la France qu'il fait venir[1].

En relation avec Laffitte, Émile Pereire et Blount, il s'implique dans différents chemins de fer en France et en Belgique et devient chef d'exploitation de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Rouen, directeur de l'exploitation de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest et administrateur de la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France.

Il épouse, le 26 juin 1849 à Paris, Louise-Agathe-Amélie Gondouin, fille du notaire parisien Charles-Constantin Gondouin (fils du notaire Charles-Pierre Gondouin et d'Agathe-Charlotte-Pauline Goüin) et de Thérèse Clarmont (fille du banquier Jean-Charles Clarmont et de Rosalie Favrin) ; Mlle Gondouin était la nièce du baron Jérôme Pichon, d'Henry Goüin et du baron Antoine-Gabriel Christin, ainsi que la cousine germaine d'Édouard Phillips. Ils eurent :

Devenu directeur général de la Lombardisch-venetianische Eisenbahnen (de) und Central-italienische Eisenbahn-Gesellschaft (it) (LVCI), puis de la Compagnie des chemins de fer du Sud de l'Autriche (Südbahn-Gesellschaft), il s'installe à Vienne.

Il meurt le , à Vienne[3]. Ses obsèques ont lieu en l'église Saint-Louis-d'Antin, à Paris[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Louis de Baudicour, Histoire de la colonisation de l'Algérie, 1860.
  2. Jean de Bonnefon, La Ménagerie du Vatican ou le livre de la Noblesse pontificale avec la liste des laïcs, clercs, moines, nés français, et pourvus de titres, prélatures..., 1906.
  3. Le Journal des débats du 29 décembre 1861.
  4. Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire, 23 décembre 1861.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Beschreibender Katalog des k.k. historischen Museums der österreichischen Eisenbahnen, Historisches Museum der österreichischen Eisenbahnen (Vienna, Austria), 1902