Guilde du jeu vidéo du Québec

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La Guilde du jeu vidéo du Québec est le produit du regroupement[1] de l'Alliance numérique et de la Guilde des développeurs de jeux vidéo indépendants du Québec[2] en janvier 2020.

Plus grande coopérative au monde dans l'industrie vidéoludique[style à revoir], elle regroupe plus de 200 studios de jeux vidéo ayant une place d’affaires au Québec, qu’ils soient indépendants ou internationaux.

Mission

La Guilde du jeu vidéo du Québec a pour mission de faire la promotion locale et internationale de l’industrie du jeu vidéo du Québec et d’en soutenir le développement en tant que pôle mondial.

Vision et valeurs

La Guilde du jeu vidéo du Québec veut faire du Québec la référence internationale par la création d’un écosystème fort, pérenne et diversifié dans l’industrie du Jeu vidéo. Qualité de la main d’œuvre, formation, recrutement, diversité, créativité, innovation, soutien à l’entrepreneuriat, exportation, rayonnement et croissance des membres sont ses leitmotivs.

En plus d'adhérer à ces valeurs fondamentales, en lien avec sa mission et vision, La Guilde du jeu vidéo du Québec incarne la coopération, l'ambition, l’audace, l’entraide et l’inclusion et incite ses membres à en faire de même.

Statistiques

Selon l'étude The Canadian Video Game Industry 2019[3] de Nordicity et de l'Entertainment software association of Canada publiée en novembre 2019, les 219 studios présents au Québec emploient plus de 13 000 personnes pour des retombées économiques de près de 1 milliard de dollars.

Plus de la moitié des développeurs canadiens de jeux vidéo se situent au Québec et la réputation des développeurs québécois[4] est reconnue à travers le monde.

MEGA+MIGS

La Guilde organise le Montreal Expo Gaming Arcade (MEGA) — plus important événement de jeux vidéo B2C au Québec — et le Sommet International du Jeu de Montréal (MIGS) — l'un des plus grands événements B2B du domaine au Canada — qui se sont tenus pour une toute première fois conjointement du 16 au [5].

Le MEGA+MIGS, une grande première B2B2C[6] de l'industrie au pays, a lieu à Montréal et réuni plus de 10 000 personnes de partout dans le monde pour présenter les plus récentes innovations de l'industrie, en plus de favoriser les échanges entre le monde des jeux vidéo indépendants et les plus grands studios. Le grand public peut y découvrir les nouvelles technologies et jeux vidéo d'ici alors que les grands leaders locaux et internationaux de l’industrie ont l'occasion de se rassembler pour discuter des opportunités et des enjeux ainsi que de créer de nouvelles relations d'affaires.

L'événement est présenté comme « un des plus grands rassemblements dans le domaine du jeu vidéo en Amérique du Nord, après des événements comme la Game Developers Conference de San Francisco ou le E3 de Los Angeles ». L'édition 2019 a été possible grâce à des partenaires tels que la Ville de Montréal, Tourisme Montréal, le ministère de l'Économie et de l'Innovation, Montréal International et Investissement Québec[7].

Historique

En 1996, le Québec cherche à dynamiser le secteur des technologies et trouver un débouché à ses jeunes diplômées. Bernard Landry lance alors le crédit d’impôt (CTMM) qui révolutionnera l’industrie du jeu vidéo au Québec[8]. Non seulement la réputation du Québec est reconnue à l’international mais le Québec attire désormais des sociétés en intelligence artificielle et en effets spéciaux.

En plus de convaincre le géant français Ubisoft de s’installer à Montréal en 1997, cette mesure fiscale a pavé la voie à une industrie florissante autant par la venue de plus d’une cinquantaine de filières internationales reconnues dont Electronic Arts, Warner, Eidos, 2K, Google Stadia, Gameloft, mais a aussi permis à des studios indépendants de voir le jour comme Behaviour, Red Barrels, Panache, Illogika, Outerminds et plusieurs autres[9].

Connue sous le nom d'Alliance numérique, réseau de industrie numérique du Québec (Alliance numérique, Québec's Digital Industry Network en anglais), l’Alliance numérique regroupait et représentait depuis 2001 près de 100 membres de l'industrie du jeu vidéo de toutes tailles présentes au Québec. Son siège social était à Montréal et sa mission était de faire rayonner et communiquer les réalisations et la contribution de ce secteur auprès des médias, des décideurs gouvernementaux et du grand public.

Et pour sa part, La Guilde des développeurs de jeux vidéo indépendants du Québec, une coopérative à but non lucratif, regroupait depuis avril 2016[10] près de 160 studios membres et avait pour mission de favoriser le succès des studios québécois afin d’assurer la prospérité et la pérennité de l’industrie par la culture d’un terreau fertile à l’innovation et aux réalisations des créateurs et entrepreneurs d’ici. La Guilde visait la démocratisation de l’industrie et le rayonnement de produits développés à 100 % au Québec.

C’est le 4 décembre 2019 que les membres de la Coop La Guilde et les membres de l'Alliance numérique étaient rassemblés en assemblée générale extraordinaire qu'ils ont entériné la fusion entre leur coopérative (La Guilde) et l’Alliance numérique. Cette fusion marque ainsi la création, le 1er janvier 2020, d’un représentant unique dans le domaine du jeu vidéo au Québec, figure de proue à l’échelle mondiale dans ce secteur.

Notes et références

  1. Antoine Cler-Renaud, « Un représentant unifié pour le jeu vidéo au Québec avec la fusion de la Guilde et Alliance Numérique », Jeux.ca,‎ (lire en ligne)
  2. « La Guilde », sur La Guilde (consulté le ).
  3. (en) Nordicity, « Geography of Canada's video game industry », sur www.theesa.ca, (consulté le )
  4. Pascale Guéricolas, « Les jeux vidéo «made in Québec» à la conquête du monde », sur rfi.fr, (consulté le )
  5. Karim Benessaieh, « Jeu vidéo: deux grandes rencontres annuelles unissent leurs forces », La Presse,‎ (lire en ligne).
  6. Claire Aboudarham, « Le MEGA+MIGS, nouveau rendez-vous montréalais dédié aux jeux vidéos », Le Journal Métro,‎ (lire en ligne)
  7. « L'explosion de l'univers du jeu vidéo », Site Investissement Québec (consulté le ).
  8. Julien Arsenault, « Les jeux vidéo, un legs de Bernard Landry », La Presse,‎ (lire en ligne)
  9. « La Guilde », sur La Guilde (consulté le ).
  10. Canidé, « La plus grosse coopérative de jeux vidéo indépendants au monde voit le jour au Québec », Communiqué de presse, (consulté le )