Greg Walden

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Greg Walden
Illustration.
Portrait officiel de Greg Walden en 2015.
Fonctions
Représentant des États-Unis

(22 ans)
Élection 3 novembre 1998
Réélection 7 novembre 2000
5 novembre 2002
2 novembre 2004
7 novembre 2006
4 novembre 2008
2 novembre 2010
6 novembre 2012
4 novembre 2014
8 novembre 2016
6 novembre 2018
Circonscription 2e district de l'Oregon
Législature 106e, 107e, 108e, 109e, 110e, 111e, 112e, 113e, 114e, 115e et 116e
Prédécesseur Bob Smith (en)
Successeur Cliff Bentz
Sénateur de l'Oregon

(2 ans)
Circonscription 28e district
Prédécesseur Wes Cooley (en)
Successeur Ted Ferrioli
Représentant de l'Oregon

(6 ans)
Circonscription 56e district
Prédécesseur Wayne Fawbush
Successeur Bob Montgomery
Biographie
Nom de naissance Gregory Paul Walden
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance The Dalles (Oregon, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université de l'Oregon
Religion Épiscopalisme

Gregory Paul Walden, dit Greg Walden, né le à The Dalles (Oregon), est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est élu à l'Assemblée législative de l'Oregon de 1989 à 1997, puis à la Chambre des représentants des États-Unis de 1999 à 2021.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière professionnelle et débuts en politique[modifier | modifier le code]

Greg Walden grandit à The Dalles dans le nord de l'Oregon. Adolescent, il travaille dans les stations de radio de sa famille[1]. Il étudie le journalisme à l'université de l'Oregon[1], où il obtient un baccalauréat universitaire en 1981[2]. Pendant 20 ans, il dirige Columbia Gorge Broadcasters à Hood River avec son épouse Mylene[1]. Ils revendent les radios en 2007[3].

Attaché de presse du représentant Denny Smith (en) pendant six ans dans les années 1980, Greg Walden se lance en politique en 1988[3],[4]. Il est élu à la Chambre des représentants de l'Oregon de 1989 à 1995[2]. Il y dirige la majorité républicaine[1]. Son père Paul Walden avait également siégé au sein de l'Assemblée législative de l'Oregon[5].

Il envisage de se présenter au poste de gouverneur de l'Oregon en 1994, mais il renonce en raison des problèmes liés à la grossesse de son épouse[5]. En 1995, il est nommé au Sénat de l'Oregon lorsque Wes Cooley (en) est élu au Congrès des États-Unis[6].

Représentant des États-Unis[modifier | modifier le code]

Greg Walen et le président de la Chambre des représentants, John Boehner, en 2010.

En 1998, Greg Walden est élu à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 2e district de l'Oregon avec 61,5 % des voix contre 34,8 % au démocrate Kevin Campbell[7]. Il succède au républicain Bob Smith (en), qui l'avait désigné comme successeur[5]. De 2000 à 2014, il est constamment réélu depuis avec des scores compris entre 66 % et 74 % des suffrages[7]. Son district, qui s'étend sur les deux tiers de l'État, est solidement ancré dans le camp républicain[8].

À la Chambre des représentants, il préside le sous-comité sur la communication et la technologie à partir de 2010[8]. À cette époque, il est également l'un des adjoints du président de la Chambre des représentants, John Boehner[3]. Durant le 115e congrès (2017-2019), il prend la présidence de la commission sur l'énergie et le commerce[2], qui traite notamment des sujets liés à la politique énergétique, à la santé et à internet[3].

En 2008, il rejoint le National Republican Congressional Committee (en) (NRCC), dont l'objectif est de faire élire davantage de républicains à la Chambre des représentants. Il en devient président en 2013. Sous sa présidence, le Grand Old Party remporte les élections de 2014 et obtient sa plus importante majorité depuis la Grande Dépression des années 1930[9],[10]. Il dirige toujours le NRCC lorsque le parti conserve sa large majorité lors des élections de 2016[11].

Lui-même candidat à un nouveau mandat en 2016, il remporte facilement la primaire républicaine avec plus de 80 % des suffrages[8] . Il est réélu représentant avec 71,7 % des voix, devançant largement le score de Donald Trump dans son district à l'élection présidentielle (56,5 %)[12]. En 2018, il remporte un onzième mandat lors de l'élection la plus serrée de sa carrière avec 56 % des voix face à la démocrate Jamie McLeod-Skinner (40 %) et l'indépendant Mark Roberts (4 %)[13]. Son score s'explique notamment par son combat contre l'Obamacare l'année précédente[3].

En , Greg Walden annonce ne pas être candidat à sa réélection lors des élections de 2020[3],[4]. Depuis la victoire des démocrates aux élections de 2018, il avait perdu la présidence de la commission sur l'énergie et le commerce[3]. Le républicain Cliff Bentz lui succède.

Positions politiques[modifier | modifier le code]

Greg Walden est souvent considéré comme un républicain modéré[1],[3],[11].

Il collabore régulièrement avec ses collègues démocrates sur les questions environnementales, notamment la protection des forêts[1]. Il appuie cependant en 2011 un projet de loi, adopté par la Chambre mais rejeté par le Sénat à majorité démocrate, visant à interdire à l'Environmental Protection Agency de promulguer des réglementations relatives à la lutte contre le changement climatique[14].

En 2019, il fait partie des rares républicains à voter pour l'interdiction des discriminations à l'égard des personnes LGBT et à s'opposer aux décisions de Donald Trump concernant le mur à la frontière mexicaine[15].

En tant que président de la commission sur l'énergie et le commerce de la Chambre des représentants, il mène les républicains sur l'abrogation de l'Obamacare en 2017. Le texte républicain n'est jamais adopté par le Congrès[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) Elizabeth Hayes, « Inside Congressman Greg Walden's rise to power and how he could lose it », sur bizjournals.com, Portland Business Journal, (consulté le ).
  2. a b et c (en) « WALDEN, Greg (1957 – ) », sur bioguide.congress.gov, Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
  3. a b c d e f g et h (en) Dirk VanderHart, « Greg Walden, Oregon's Only Congressional Republican, Won't Run For Reelection », sur opb.org, Oregon Public Broadcasting, (consulté le ).
  4. a et b (en) Christopher Bjorke et Elizabeth Hayes, « Rep. Greg Walden is not seeking re-election in 2020 », sur bizjournals.com, Portland Business Journal, (consulté le ).
  5. a b et c (en) Nigel Jaquiss, « U.S. Rep Greg Walden, Son of an Oregon Dynasty, is Now the State's Line to President Trump », sur wweek.com, Willamette Week, (consulté le ).
  6. (en) Pat Caldwell, « Walden reflects on ‘joyful journey’ », sur malheurenterprise.com, Malheur Enterprise, (consulté le ).
  7. a et b (en) « 2014 Member Profile Page: Rep. Greg Walden (R-Ore.) », sur rollcall.com, Roll Call, (consulté le ).
  8. a b et c (en) « Greg Walden gets GOP primary win in Oregon », sur insideradio.com, Inside Radio, (consulté le ).
  9. (en) Molly K. Hooper, « Two victories stick out for House GOP campaign chief », sur thehill.com, The Hill, (consulté le ).
  10. (en) James Arkin, « Experienced Hand Guides GOP House Races », sur realclearpolitics.com, Real Clear Politics, (consulté le ).
  11. a et b (en) Simone Pathé, « GOP Moderate Won and Defended Historic House Majority », sur rollcall.com, Roll Call, (consulté le ).
  12. (en) « Roll Call’s 2018 Election Guide: Oregon - 2nd District », sur media.cq.com, Roll Call (consulté le ).
  13. (en) Emily Cureton, « Oregon Republican Rep. Greg Walden Wins 11th Term », sur opb.org, Oregon Public Broadcasting, (consulté le ).
  14. (en) « Meet the Republicans in Congress who don't believe climate change is real », sur the Guardian,
  15. (en) Chris Cioffi, « These 8 Republicans voted for the Equality Act », sur rollcall.com, Roll Call, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]