Vitex doniana

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Vitex doniana
Description de cette image, également commentée ci-après
Vitex doniana au musée de Villèle (La Réunion).
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Clade Astéridées
Clade Lamiidées
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Vitex

Espèce

Vitex doniana
Sweet, 1827[1]

Synonymes

  • Vitex cienkowskii Kotschy & Peyr.[1] [2]
  • Vitex cuneata Thonn.[2]
  • Vitex dewevrei De Wild. & T.Durand[1]
  • Vitex homblei De Wild.[1]
  • Vitex pachyphylla Baker[1]
  • Vitex umbrosa G.Don ex Sabine[1]

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Vitex doniana est une espèce d'arbres de la famille des Lamiaceae et du genre Vitex, répandue dans toute l'Afrique intertropicale, présente également aux Comores et à La Réunion.

Appellations[modifier | modifier le code]

Communément appelée « prunier noir », on lui connaît de nombreux noms locaux, tels que : oum dougoulgoun (arabe), bi (baya), galbiki (foulfouldé), ɗinya (haoussa), ãadga (mooré), shike koma, garbo (kapsiki), zekad (mafa), seked (mofu)[3] et koronin fin (bambara).

En raison de son aspect sphérique et noir, la graine comestible est également nommée « prune noire », « bois de bouchon », « grain bouchon », « graine bouchon ». Ces dernières appellations sont communes sur l'île de La Réunion où l'espèce a été introduite en 1839 par le botaniste français Claude Richard[4].

Description[modifier | modifier le code]

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Les fruits, tout d'abord verts, mûrissent de mai à novembre et deviennent noirs et sucrés. L'arbre qui la porte peut atteindre 10 à 15 mètres. Elle est présente en Afrique et dans l'Océan Indien. Sur l'île de la Réunion, on la rencontre généralement dans les bas de l'île, souvent à l'état d'arbre isolé. Il est présent dans les grands jardins publics comme le Musée de Villèle, le jardin de l'État à La Réunion ou en alignement le long des routes comme à l'Anse des Cascades.

Utilisation[modifier | modifier le code]

Siège tchokwé (RDC ou Angola) en bois de Vitex doniana[5].

La graine, comestible[6], peut fournir une boisson sucrée et possède des vertus médicinales. En Afrique, les Gude fabriquent une mélasse destinée à aromatiser les plats à partir de la pulpe de ses fruits[7].

Les jeunes feuilles de Vitex doniana peuvent être utilisées comme tisane pour faciliter la digestion mais aussi pour le traitement de l'anémie et de la dysenterie.

Au Burkina Faso, cette plante est également utilisée pour traiter les règles douloureuses[8].

Résistant aux termites, le bois est utilisé pour la construction, la menuiserie (pirogues, tambours, petits objets) et en tant que combustible[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e et f The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 2 août 2018
  2. ↑ a et b USDA, Agricultural Research Service, National Plant Germplasm System. Germplasm Resources Information Network (GRIN-Taxonomy). National Germplasm Resources Laboratory, Beltsville, Maryland., consulté le 2 août 2018
  3. ↑ a et b Eyog Matig et al. 2006, p. 163-164.
  4. ↑ « Fleurs, fruits, feuilles… de l'île de la Réunion et d'ailleurs », sur fleurs-fruits-feuilles-de.com
  5. ↑ Musée royal de l'Afrique centrale
  6. ↑ (en) « Catégory 3 Wild food plants attracting Additional Consumer Categories - Vitex doniana », Africa studies center, University of Pennsylvania (consulté le )
  7. ↑ Christian Seignobos, « Essai de reconstitution des agrosystèmes et des ressources alimentaires dans les monts Mandara (Cameroun) des premiers siècles de notre ère aux années 1930 », sur ethnoecologie.revues.org, (consulté le ).
  8. ↑ « Plantes médicinales pour le soin de la famille au Burkina Faso »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Jules Janick et Robert E. Paull, The Encyclopedia of Fruit & Nuts, Wallingford, CABI, , 954 p. (ISBN 978-0-85199-638-7 et 0-85199-638-8, lire en ligne), p. 905
  • [Eyog Matig et al. 2006] Oscar Eyog Matig, Ousseynou Ndoye, Joseph Kengue et Abdon Awono (éds.), Les fruitiers forestiers comestibles du Cameroun, IPGRI (International Plant Genetic Resources Institute), , 220 p. (ISBN 978-92-9043-707-9 et 92-9043-707-3, lire en ligne [sur books.google.fr]), p. 163-164.
  • Jean-Noël-Éric Rivière, Arbres et arbustes exotiques à la Réunion, Orphie, coll. « Orphie pratique », , 103 p. (ISBN 978-2-87763-193-8)
  • R.L. Willan (dir.), Essences forestières fruitières et alimentaires : 1. Exemples d'Afrique Orientale, Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, coll. « Étude FAO Forêts » (no 44/1)
  • Frédéric Badré, Flore des Mascareignes : Ptéridophytes 1, Psilotacées à 26, Marsiléacées, Paris, Institut de recherches pour le développement, Mauritius Sugar Industry Research Institute, Royal Botanic Garden (Kew), , 452 p. (ISBN 978-2-7099-1647-9, lire en ligne)

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