Gilbert de Guingand

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 18 août 2020 à 04:37 et modifiée en dernier par CodexBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Gilbert de Guingand
Marie Gilbert Deguingand
Naissance
Viroflay
Décès (à 27 ans)
Revigny
Origine Drapeau de la France France
Allégeance France
Arme Aéronautique militaire
Grade Sous-lieutenant
Années de service 21e division d'infanterie coloniale – Escadrilles C34, N15, N48, Spa48
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes 8 victoires aériennes
Distinctions Médaille militaire,
Croix de guerre belge,
Chevalier de la Légion d'honneur

Gilbert de Guingand (1891-1918) est un as de l'aviation de la Première Guerre mondiale, avec 8 victoires[1] reconnues en combat aérien, mort en service[1].

Biographie

Gilbert Marie de Guingand, de son vrai nom Deguingand, fils de Pierre Maurice Deguingand et de Suzanne Pottier Housay Lemartinet, artiste peintre, est de la classe 1911 et est de service actif en, 1912 au 21e division d'infanterie coloniale[2]. Il rejoint l'aviation en 1916, où après formation et brevet (numéro 2722), il devient pilote de reconnaissance[1].

Son affectation à l'escadrille C34, constituée d'appareils Caudron en l'amène à devenir pilote de chasse. Il passe aux escadrille N88 (un jour seulement le ) et N48, qui volent sur des Nieuport sur lesquels il remporte ses premières victoires[3].

Pilote sur appareil Nieuport à l'escadrille 15, il passe à l'escadrille 48 et y remporte ses quatre premières victoires de 1917[3],[1]. Il est blessé au combat le lors d'un engagement contre plusieurs avions allemands, il reçoit peu après la Légion d'honneur et la Croix de Guerre belge. Après sa guérison, il rejoint son escadrille Spa48 désormais munie de modèles SPAD, sur lesquels il remporte ses quatre dernières victoires dont la dernière confirmée le [3].

La croix de chevalier de la Légion d'honneur [4] lui est décernée le . Son dossier précise ses victoires, mais aussi son audace dans la destruction de ballons d'observation, et met l'accent sur le fait que de Guingand a été abattu dans les lignes ennemies lors d'un vol de reconnaissance et qu'il a échappé aux Allemands pour rejoindre les lignes françaises[3].

Un SPAD S.XIII similaire à celui avec lequel de Guingand trouve la mort lors d'un décollage en octobre 1918.

.

Il perd la vie lors d'un accident de décollage à Revigny le [3],[5].

Liste des victoires[1]

Numéro Date Appareil piloté Appareil adverse Issue du combat Note
1 Albatros D.V chasseur Abattu Victoire partagée
2 Albatros D.V Abattu Victoire partagée avec Armand de Turenne
3 Albatros Abattu Victoire partagée avec René Montrion
4 Appareil biplace allemand Abattu Victoire partagée avec Robert Delannoy et Jacques Sabattier de Vignolle
5 Albatros Abattu Victoire partagée avec André Barcat (en)
6 Fokker triplan Abattu
7 Ballon d'observation Abattu
8 Ballon d'observation allemand Abattu Victoire partagée avec Edmond Caillaux

Sources

  1. a b c d et e (en)fiche sur www.theaerodrome.com, rubrique Aces.
  2. Fiche militaire consultable sur le site Mémoire des Hommes.
  3. a b c d et e Over the Front, p. 141-142.
  4. « Notice LH/1245/26 ».
  5. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k291941c/texteBrut Le Figaro, numéro 64 du mercredi 30 octobre 1918.

Ouvrages de référence

  • (en) Norman L. R. Franks et Frank W. Bailey, Over the front : a complete record of the fighter aces and units of the United States and French Air Services, 1914-1918, Londres, Grub Street, , 228 p. (ISBN 978-0-948817-54-0 et 0-948-81754-2, lire en ligne).

Article connexe