Georges Vaxelaire

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Georges Vaxelaire, né le à Bruxelles où il meurt le , est un écrivain, diplomate et homme d'affaires belge. Il est le fils de François Vaxelaire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Héritier des grands magasins « Au Bon Marché », fondés par son père, il succède à son père, aux côtés de son frère le baron Raymond Vaxelaire, en 1920. Il devient vice-président de la Société anonyme des Grands Magasins Au Bon Marché en Belgique et au Congo belge, ainsi qu'administrateur de plusieurs sociétés, dont Priba.

Consul général de Turquie à Bruxelles, il est commissaire général pour la participation turque à l'Exposition universelle de Bruxelles de 1910[1]. Il devient par la suite consul général de Pologne à Bruxelles. Président du Cercle consulaire de Bruxelles, il est vice-président de l'Idée française à l'étranger, Bruxelles, et de la Propagande artistique du ministère des Affaires étrangères.

Il est par ailleurs secrétaire général et fondateur de la Société de l'ordre de Léopold et commodore du Bruxelles Royal Yacht Club.

Le prix Georges Vaxelaire, prix de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, a été nommé en son honneur.

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • La Perse en 1905 sous le règne de Sa Majesté impériale Mozaffer-Ed-Dine-Sehah, 1905
  • Secret de la rose, 1930
  • Aïcha : comédie musicale en un acte, en prose, 1931
  • Quand le peuple est roi : pièce en trois actes et quatre tableaux, 1934
  • Nuit de , 1935
  • Ode à la Section française [de l'Exposition internationale de Bruxelles, 1935]. À l'ami Jean Faure.
  • Le crime du Boulevard Haussmann: pièce policière en 4 actes et 2 tableaux, 1937
  • Motorisation : « elle ne mourra pas la cavalerie », 1938
  • Hier, aujourd'hui demain, ou, Le secret du bonheur : comédie en 3 actes, 1939
  • L'amant d'un soir : comédie en 3 actes, 1938
  • Quelques poèmes; amicalement noués en gerbe, pour mes amis
  • Note liminaire

Distinctions[modifier | modifier le code]

Photographie de Georges Vaxelaire, en uniforme de diplomate.

Sources[modifier | modifier le code]

  1. Sophie Basch, Le voyage à Constantinople : l'Orient-express, .
  • Cécile Vanderpelen-Diagre, Écrire en Belgique sous le regard de Dieu : la littérature catholique belge dans l'entre-deux-guerres,
  • Rob Krier, Vienne--Bruxelles, ou, La fortune du Palais Stoclet,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]