George Théodore Berthon

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George Théodore Berthon
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TorontoVoir et modifier les données sur Wikidata
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Genre artistique

George Théodore Berthon, né à Vienne (Autriche) le et mort à Toronto (Canada) le , est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de René Théodore Berthon, peintre à la cour de Napoléon, et frère de la portraitiste Sidonie Berthon, spécialiste des miniatures sur ivoire, George Théodore Berthon est un peintre néoclassique.

Formé par son père, il subit l'influence de Jacques-Louis David. De 1827 à 1840, il travaille en Angleterre, où il enseigne à l'une des filles de sir Robert Peel. Ses rencontres avec Paul Kane et Hoppner Meyer à Londres l'aurait décidé à venir s'établir au Canada[1]. Lors de son arrivée armé d'une lettre de recommandation de Sir Robert Peel (premier ministre de Grande-Bretagne) il s'est présenté chez l'évêque anglican John Strachan[1]. Il s'installe à Toronto en 1844, au bout de quelques mois, il avait ouvert un atelier et mène une brillante carrière en peignant les portraits officiels de la classe dirigeante du monde des affaires et de la justice du Haut-Canada[1].

Le barreau devient un client privilégié, il a peint une vingtaine de juge en chef et de trésoriers ce qui lui permet de se faire connaître de la bonne société[1]. Ces portraits sont conservés au Osgoode Hall et au Trinity College, à Toronto, de même qu'au Sénat, à Ottawa et au Musée national des beaux-arts du Québec[2]. On[Qui ?] considère son portrait du juge en chef sir John Berverley Robinson comme son chef-d'œuvre. Ses quelques portraits de dames des grandes familles torontoises forment un groupe d'œuvres intimistes et personnelles, plus romantiques révélatrices du talent du peintre[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

George Théodore Berthon, Portrait de John Colborne

Mrs. John Beverley Robinson appartient au groupe sélect des meilleures œuvres du portraitiste. En effet, s’il réalisa nombre de portraits officiels, ses quelques portraits de dames des grandes familles torontoises forment un groupe à part d’œuvre intimistes et personnelles, plus romantiques, révélatrices du talent du peintre, et de l’incidence de l’approche de Winterhalter et de ses émules. L’artiste a mis beaucoup de soin à élaborer sa composition, peinte dès l’année après son arrivée. La femme jeune se tient au centre, semblant interrompre une promenade et s’immobiliser un moment. Elle se tient debout, de profil, devant des frondaisons, appuyée au pied d’un escalier monumental bordé par une balustrade néo-gothique, et tourne gracieusement la tête vers le spectateur. Berthon a mis un soin attentif à peindre, les traits délicats du visage et les lourdes boucles blondes de la coiffure à la mode ainsi que l’élégante robe de soirée bleue sombre. Jamais n’a-t-il consacré autant de moyens pour présenter un modèle : nous sommes en présence de l’un des sommets de son art[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f René Villeneuve, proposition d'acquisition de Mrs. John Beverley Robinson de George Théodore Berthon, numéro d'accession 44866, dossier des conservateurs, Musée des beaux-arts du Canada.
  2. « Œuvre attribuée, Portrait de femme tenant une rose | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]