Gabriel Jars l'aîné

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Gabriel Jars l'aîné, né le à Lyon et mort le à Écully, est un ingénieur et métallurgiste lyonnais, membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et éducation[modifier | modifier le code]

Gabriel Jars (dit l'aîné, alors qu'il nait après Antoine Gabriel) est le fils de Gabriel Jars (père), qui est entre autres à l'origine des usines de cuivre de Chessy[1] et propriétaire des mines du Lyonnais, et de Jeanne Marie Valioud. Il est deuxième d’une fratrie de six enfants, dont les trois garçons sont nommés Gabriel. Son cadet Gabriel Jars (dit le jeune) est aussi métallurgiste[2].

Il épouse Thérèse Barety (1751-1838) en 1770. Leur fils unique, Antoine Gabriel Jars né en 1774, est nommé maire de Lyon par Napoléon en 1815[3].

Il meurt à Ecully le 2 octobre 1808.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il accompagne son jeune frère lors de ses voyages en Allemagne, Belgique et Scandinavie[1]. Il consacre l’essentiel de sa carrière à rendre hommage à celui-ci, mort prématurément à 37 ans, dont il publie les travaux en 1774, sous l'appellation Voyages Metallurgiques[4].

Il hérite des mines de son père dont il pousse l’exploitation[4].

Sociétés savantes[modifier | modifier le code]

Gabriel Jars l’aîné est élu membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon en 1775. Pendant son siège en tant qu'académicien à Lyon il écrit de nombreux manuscrits sur l'exploitation des mines lyonnaise et sur la métallurgie.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Jars l’aîné et le jeune, Mémoire sur le charbon de terre dessoufré [...], s.l., s.n., s.d. [1777], 16 p. (cote Bibl. Institut, 4° Rec. HR1 [t. XI, n° 6]) [présenté le 24 janvier 1770]
  • Jars l’aîné et le jeune, « Mémoire sur les mines de Norwège », Mém. Savants étrangers (Académie des sciences) 9, 1780, p. 451-469 [présenté en 1772].

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Dict. Académiciens de Lyon, p. 700-702.
  2. « AGORHA : Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) », sur agorha.inha.fr (consulté le )
  3. « Antoine-Gabriel Jars (1732-1769) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  4. a et b « Gabriel Jars (1729-1808) », sur data.bnf.fr (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michaud. – Bollioud, p. 249. – C.H. Schlütter, traduit, augmenté et publié par J. Hellot, De la fonte des mines, des fonderies, etc., Paris : Pissot, Hérissant, 1, 1750, 412 p. ; 2, 1753, 773 p.
  • Jean Dupaquier, « Gabriel Jars en Bourgogne », Le Bien Public, 17 septembre 1968.
  • A. Chermette, « La famille Jars et sa contribution à l’exploitation des mines lyonnaises au xviiie et au xixe siècle », Bull. mensuel Soc. Linn. Lyon, 50e année, n° 5, 1981, p. I-XI.
  • Collectif et Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 700-702. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]