François Siméon Bézard
François Siméon Bézard | |
Fonctions | |
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Député de l'Oise | |
– (3 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (4 ans, 2 mois et 10 jours) |
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Gouvernement | Conseil des Cinq-Cents |
Membre du Tribunat | |
– (2 ans, 8 mois et 20 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rogny (Yonne, France) |
Date de décès | (à 89 ans) |
Lieu de décès | Amiens (Somme, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne Gauche |
Profession | Avocat |
députés de l'Oise | |
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François Siméon Bézard, né à Rogny (Yonne) le , mort à Amiens le , est un homme politique français sous la Révolution française et l'Empire.
Biographie
Il est avocat lorsque la Révolution française éclate. Chef de légion du district de Clermont (Oise), il est élu en par le département de l'Oise à la Convention en tant que suppléant du célèbre Thomas Payne, un des fondateurs de la République américaine et partisan d'une République européenne. Lorsque celui-ci opte pour un siège de député dans le département du Pas-de-Calais, il prend donc sa place. Il est alors membre de la loge maçonnique "Le Centre des Amis". Dans le procès de Louis XVI, il vote pour la mort du roi et son exécution dans les 24 heures. Après la Chute de Robespierre, il participe à la réaction contre les anciens Montagnards. Il est envoyé en Vendée, et y fait preuve de modération.
Il devient membre du Conseil des Cinq-Cents par la réélection des deux tiers de cette assemblée.
Après le coup d'État du 18 brumaire, il est nommé au Tribunat où il s'oppose à la politique de Bonaparte. Il est supprimé de cette assemblée en 1802. Il devient ensuite procureur impérial auprès du tribunal civil de Fontainebleau où il exerce jusqu'en 1811. Il est ensuite appelé à devenir conseiller en la cour d'Amiens. Il quitte ce dernier emploi lors de la première restauration en 1814. En 1816, à la suite du vote de la loi sur les régicides, il est contraint à l'exil en tant que régicide.
Il ne rentrera en France qu'après la révolution de Juillet en 1830.
Sources
- « François Siméon Bézard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]